Jean de LA BRUYÈRE / Les Caractères / OEuvres / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1951
« Une femme infidèle, si elle est connue pour telle de la personne intéressée, n'est qu'infidèle : s'il la croit fidèle, elle est perfide. On tire ce bien de la perfidie des femmes, qu'elle guérit de la jalousie. » <p.113 III (25)>
« À juger de cette femme par sa beauté, sa jeunesse, sa fierté et ses dédains, il n'y a personne qui doute que ce ne soit un héros qui doive un jour la charmer. Son choix est fait : c'est un petit monstre qui manque d'esprit. » <p.113 III (27)>
« Les femmes sont extrêmes : elles sont meilleures ou pires que les hommes. » <p.123 III (53)>
« Il y a peu de femmes si parfaites, qu'elles empêchent un mari de se repentir du moins une fois le jour d'avoir une femme, ou de trouver heureux celui qui n'en a point. » <p.129 III (78)>
Friedrich Melchior baron de GRIMM / Correspondance littéraire, philosophique et critique (tome 1) / Garnier frères 1877 [BnF]
« Mme de Sévigné s'informant de la santé de Ménage, il lui répondit : "Madame, je suis enrhumé. - Je la suis aussi, dit-elle. - Il me semble, répartit Ménage, que selon les règles il faudrait dire : je le suis. - Vous direz comme il vous plaira, mais pour moi je croirais avoir de la barbe si je disais autrement." Je tenais un jour, dit Ménage, une des mains de Mme de Sévigné avec les deux miennes ; lorsqu'elle l'eut retirée, M. Pelletier me dit : "Voilà le plus bel ouvrage qui soit sorti de vos mains." » <p.186>
Madame de LAMBERT / Avis d'une mère à son fils / OEuvres complètes / Paris L.Collin 1808 [BnF]
« Un Ambassadeur de Perse demandait à la femme de Léonidas, pourquoi à Lacédémone on honorait tant les femmes ; c'est qu'elles seules savent faire des hommes, répondit-elle. » <p.13>
CHAMFORT / Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes / Garnier-Flammarion 1968
« On dit communément : "La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a" ; ce qui est très faux : elle donne précisément ce qu'on croit recevoir, puisqu'en ce genre c'est l'imagination qui fait le prix de ce qu'on reçoit. » <383 p.136>
« M. de Voltaire, étant chez Mme du Châtelet et même dans sa chambre, s'amusait avec l'abbé Mignot, encore enfant, et qu'il tenait sur ses genoux. Il se mit à jaser avec lui et à lui donner des instructions. "Mon ami, lui dit-il, pour réussir avec les hommes, il faut avoir les femmes pour soi ; pour avoir les femmes pour soi, il faut les connaître. Vous saurez donc que toutes les femmes sont fausses et catins... - Comment, toutes les femmes ! Que dites-vous là, monsieur ? " dit Mme du Châtelet en colère. "Madame, dit M. de Voltaire, il ne faut pas tromper l'enfance." » <929 p.259>
Charles-Augustin SAINTE-BEUVE / Mes Poisons / Collection Romantique / José Corti 1988
« Il en est de la femme comme de l'hostie consacrée : pour le croyant, c'est Dieu même ; pour l'incrédule, ce n'est que du pain sans levain. » <p.77>
Edmond et Jules de GONCOURT / Journal (t.1) / Robert Laffont - Bouquins 1989
« Il échappe à Sainte-Beuve : "Une femme, quand je l'ai vue une fois, je l'estime ; mais je porte mes spermatozoïdes autre part..." » <24 octobre 1864 p.1112>
Edmond et Jules de GONCOURT / Journal (t.2) / Robert Laffont - Bouquins 1989
« Un joli méchant mot de Musset. Augustine Brohan lui disait : "Monsieur Musset, on m'a raconté que vous vous étiez vanté d'avoir couché avec moi ?" Musset, flegmatiquement : "Je me suis toujours vanté du contraire." » <28 juin 1881 p.901>
Roger ALEXANDRE / Les mots qui restent / Paris, Émile Bouillon 1901 [BnF]
« Ça manque de femmes ! Nous trouvons pour la première fois ce mot rapporté par M. Jules Claretie dans les Petites nouvelles du Figaro, à la date du 25 octobre 1863. Il le citait comme ayant été dit par Sainte-Beuve à propos de la Vie de Jésus, de Renan, qui venait de paraître. » <p.78>
Jonathan SWIFT / Pensées sur divers sujets loraux et divertissants / OEuvres / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1965
« La jalousie, comme le feu, peut raccourcir les cornes, mais elle les fait sentir mauvais. » <p.589>
Francis de CROISSET / L'Esprit de Francis de Croisset / nrf Gallimard 1928
« - J'ai horreur des amants jaloux, disait un jour une jeune femme à M. de Croisset. Ils me gâtent le plaisir d'être aimée. Quelle est donc cette qualité qui est le contraire de la jalousie ? Et M. de Croisset de répondre : - L'indifférence. » <p.14>
Victor HUGO / Choses vues / Histoire / OEuvres complètes / Robert Laffont - Bouquins 1987
« Pensée d'avril - Ce qui fait la beauté d'un rosier fait la laideur d'une femme, avoir beaucoup de boutons. » <p.630>
« Les Toscans ont ce proverbe : les cornes sont comme les dents ; elles font mal quand elles poussent, mais on mange avec. Ils ont cette prière : - Mon Dieu, faites que je ne prenne pas femme. Si je prends femme, faites que je ne sois pas cocu. Si je suis cocu, faites que je ne le sache pas. Si je le sais, faites que je m'en f... » <p.1149>
Victor HUGO / Le Roi s'amuse (1832) / OEuvres complètes - Drame t.5 / Paris, E.Renduel 1836 [BnF]
« LE ROI [François Ier], dans le cabaret, chantant. Souvent femme varie, Bien fol est qui s'y fie ! Une femme souvent N'est qu'une plume au vent ! » <Acte IV, scène ii, p.161>
Lorédan LARCHEY / L'Esprit de tout le monde - Riposteurs (1893) / Berger-Levrault 1893
« S'apercevant, dans une soirée, que Talleyrand semblait particulièrement occupé de Mme Récamier, Mme de Staël pose au prince cette question embarrassante pour sa galanterie, mais bien féminine : - Si nous tombions à l'eau toutes deux, laquelle vous paraîtrait digne d'être secourue la première ? - Je parie, baronne, que vous nagez comme un ange. » <p.85>
« Pendant le séjour de lord Byron à Venise, le comte Cicognara demandait pourquoi lady Morgan avait fait de lui, dans son dernier livre, un si vilain portrait. - C'est que, dit Byron, je ne lui ai pas donné assez de séances. » <p.110>
Charles BAUDELAIRE / Fusées / OEuvres complètes I / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1975
« Il n'y a que deux endroits où l'on paye pour avoir le droit de dépenser, les latrines publiques et les femmes. » <p.661>
Edmond et Jules de GONCOURT / Journal (t.1) / Robert Laffont - Bouquins 1989
« C'est étonnant comme on ne juge jamais les femmes aussi bêtes qu'elles sont ! Les hommes, on les juge à la première visite ; les plus bêtes des femmes il en faut au moins deux ! » <23 mai 1857 p.264>
« Trop suffit quelquefois à la femme. » <novembre 1858 p.419>
Edmond et Jules de GONCOURT / Journal (t.2) / Robert Laffont - Bouquins 1989
« Un joli mot de Mme Dorval : " Je ne suis pas jolie, je suis pire ! " » <7 octobre 1866 p.41>
« La femme conquise ressemble à une huître - de la mer des Indes. - Le premier jour c'est une perle, le lendemain ce n'est plus qu'un mollusque. » <p.37>
« La nature avait donné à l'homme sa femelle, comme à tous les animaux ; - c'est l'homme qui a inventé la femme, - et c'est sa meilleure invention. » <Mars 1841, p.218>
Alphonse KARR / Sous les orangers / M. Lévy frères 1859
« Je disais un jour à une femme qui se plaignait d'un infidèle : "La plus charmante femme du monde finit toujours par s'apercevoir que la première venue a un avantage sur elle, c'est d'être une autre". » <p.22>
Maurice JOLY / Recherches sur l'art de parvenir / Paris Amyot 1868 [BnF Cote LB56-1958]
« Il est si difficile de trouver dans une seule personne la réunion des perfections qui assurent la durée de l'amour. Il doit arriver quelquefois sans doute qu'une femme qui a deux amants et qui les garde tous les deux à l'insu l'un de l'autre, les aime tous les deux à des titres divers. Ce sont deux égoïstes qu'elle réconcilie dans son coeur. Ce sont deux moitiés de perfection que l'on rapproche. La pauvre femme est justifiée, car être infidèle, qu'est-ce bien souvent, sinon compléter son idéal ? » <p.319>
Alphonse KARR / En fumant / M. Lévy frères 1862
« La femme que l'on obtient ressemble quelquefois si peu à celle qu'on a désirée, que ce serait une infidélité faite à la première que de continuer à aimer la seconde. » <p.57>
Friedrich NIETZSCHE / Humain, trop humain. (1878-1879) / OEuvres I / Robert Laffont - Bouquins 1990
« Une maladie des hommes. - Contre la maladie des hommes qui consiste à se mépriser, le remède le plus sûr est qu'ils soient aimés d'une femme habile. » <384 p.618>
« Les femmes deviennent par amour tout à fait ce qu'elles sont dans l'idée des hommes dont elles sont aimées. » <400 p.620>
Gustave FLAUBERT / Dictionnaire des idées reçues / Bouvard et Pécuchet / Garnier-Flammarion 1966
« JEUNE FILLE. - Articuler ce mot timidement. Toutes les jeunes filles sont pâles et frêles, toujours pures. Éviter pour elles toute espèce de livres, les visites dans les musées, les théâtres et surtout le Jardin des Plantes, côté singes. » <p.363>
Albert CIM / Le Dîner des Gens de Lettres - Souvenirs littéraires / Flammarion 1903 [BnF]
Aurélien Scholl :
« À Paris, en 1870, pendant le siège, toutes les femmes ont mangé du chien. On aurait pu croire que cette nourriture aurait inculqué au sexe laiteux des principes de fidélité : pas du tout ! Le chien a produit sur ces dames un effet absolument imprévu ; elles ont exigé des colliers ! » <p.97>
Paul-Jean TOULET / Les trois impostures / OEuvres complètes / Robert Laffont - Bouquins 1986
« Les femmes le savent bien que les hommes ne sont pas si bêtes qu'on croit - qu'ils le sont davantage. » <31 p.165>
« Battre les femmes avec une fleur, eh, pourquoi faire ? Ça ne leur ferait pas du tout de mal. » <45 p.167>
« Les femmes d'âge ont une espèce de naturel dans l'abandon, et de savoir-faire qui insensiblement engagent. On dirait ces livres de chevet qui d'eux-mêmes s'ouvrent, et nous découvrent leurs bons endroits. » <104 p.174>
Jules RENARD / Journal / Robert Laffont - Bouquins 1990
« Appelons la femme un bel animal sans fourrure dont la peau est très recherchée. » <p.4>
« Dites à une femme deux ou trois mots qu'elle ne comprenne pas, d'aspect profond. Ils la déroutent, l'inquiètent, la rendent anxieuse, la forcent à réfléchir et vous la ramènent consciente de son infériorité, sans défense. Car le reste est jeu d'enfant. Il n'est, bien entendu, pas nécessaire que vous les compreniez vous-même. » <18 juillet 1887 p.5>
« Si jamais une femme me fait mourir, ce sera de rire. » <17 février 1898 p.370>
« Je ne m'en cache pas, j'adore les jeunes femmes un peu fortes, mais je les préfère énormes et voici la raison : J'ai un faible pour la peau humaine lorsqu'elle est tendue sur le corps d'une jolie femme ; or j'ai remarqué que les grosses personnes offrent infiniment plus de peau que les maigres. Voilà. » <Le Chat Noir, 25 décembre 1886>
Charles BAUDELAIRE / Maximes consolantes sur l'amour / OEuvres complètes I / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1975
« Jeune homme, qui voulez être un grand poète, gardez-vous du paradoxe en amour ; laissez les écoliers ivres de leur première pipe chanter à tue-tête les louanges de la femme grasse ; abandonnez ces mensonges aux néophytes de l'école pseudo-romantique. Si la femme grasse est parfois un charmant caprice, la femme maigre est un puits de voluptés ténébreuses ! » <p.548>
« Il y a des gens qui rougissent d'avoir aimé une femme, le jour qu'ils s'aperçoivent qu'elle est bête. Ceux-là sont des aliborons vaniteux, faits pour brouter les chardons les plus impurs de la création, ou les faveurs d'un bas-bleu. La bêtise est souvent l'ornement de la beauté ; c'est elle qui donne aux yeux cette limpidité morne des étangs noirâtres, et ce calme huileux des mers tropicales. La bêtise est toujours la conservation de la beauté ; elle éloigne les rides ; c'est un cosmétique divin qui préserve nos idoles des morsures que la pensée garde pour nous, vilains savants que nous sommes ! » <p.549>
Alphonse ALLAIS / Deux et deux font cinq (1895) / OEuvres anthumes / Robert Laffont - Bouquins 1989
« Lune de miel. - Dis-moi, ma chérie, à quel moment t'es-tu aperçue, pour la première fois, que tu m'aimais ? - C'est quand je me suis sentie toute chagrine chaque fois qu'on te traitait d'idiot devant moi, répondit-elle en souriant. » <p.526>
Georges FEYDEAU / Le Dindon (1896) / Théâtre / Omnibus 1994
« Les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbéciles. » <Acte I scène i p.460>
Jules CLARETIE / La vie à Paris, 1896 / G. Charpentier et E. Fasquelle 1897 [BnF]
« Les femmes fatales sont très rares. Je ne vois pas qu'elles aient tué ou ruiné des gens de génie. Dalila est une exception. Dans ce genre de bataille, je ne compte guère de vaincus que les niais. » <24 mai 1896, p.26>
Jerome K. JEROME / Arrière-pensées d'un paresseux (1898) / Arléa 1998
« Les femmes ont des tas de défauts, mais, Dieu merci, elles ont toutes une vertu qui les sauve : pas une d'entre elles n'est sans défaut. » <p.182>
Georges DARIEN / La Belle France (1900) / Voleurs ! / Omnibus Presses de la Cité 1994
« La prétention des hommes à une grande supériorité sur les femmes est simplement grotesque. Leur immense vanité les empêche de voir que cette supériorité consiste à placer un carcan au cou d'un être qui leur met à son tour des menottes aux poignets ; après quoi ils n'ont plus qu'à tourner en rond, ensemble, au bout d'une chaîne bénie par l'église, dans l'ornière qu'a creusée la tradition. » <p.1284>
Georges COURTELINE / Philosophie / OEuvres / Robert Laffont - Bouquins 1990
« Une dame disait un jour devant moi, d'elle-même, comme la chose la plus naturelle du monde : - Je ne pense jamais, cela me fatigue ; - ou, si je pense, je ne pense à rien. Comme dit Hugo : ceci est grand jusqu'au sublime. » <p.828>
« La femme ne voit jamais ce que l'on fait pour elle ; elle ne voit que ce qu'on ne fait pas. » <p.829>
« L'homme est le seul mâle qui batte sa femelle. Il est donc le plus brutal des mâles, à moins que, de toutes les femelles, la femme ne soit la plus insupportable - hypothèse très soutenable, en somme. » <p.830>
Paul VALÉRY / Mélange (1939) / OEuvres I / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1957
« La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a... - Mieux vaut souvent qu'elle le garde ! » <p.388>
Jean-Louis-Auguste COMMERSON / Pensées d'un Emballeur (1) / Martinon 1851
« La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a ; mais la plus laide ne peut promettre que ce qu'elle n'a pas. » <p.53>
Paul LÉAUTAUD / Journal littéraire / Mercure de France 1986
« Il n'est pas gai pour un amant de perdre le mari de sa maîtresse. Il est obligé d'entendre un panégyrique presque lyrique du défunt, recouvrant soudain toutes les qualités les plus exemplaires, après tous les quolibets et les injures dont on le couvrait de son vivant. » <14 septembre 1924 I p.1509>
« Je finirai par croire que les femmes qui viennent vous chercher vous jouent plus de tours que les femmes auxquelles on a dû faire une longue cour avant de les obtenir, comme ayant moins de prix pour elle (vanité) dans le premier cas que dans le second. » <31 Décembre 1943 III p.981>
Paul LÉAUTAUD / Passe-temps / OEuvres / Mercure de France 1988
« J'ai vu des maris houspillés, j'en ai vu de ridiculisés, j'en ai vu de trompés avec la plus belle ardeur, et une ingéniosité, une adresse qui touchaient à l'esprit. Mon bon coeur me faisait les plaindre. Je ne les plains plus. Le jour qu'ils meurent, quelle réparation leur est faite ! Il n'est pas de qualités, de mérites, de talents que leurs épouses en larmes ne leur découvrent soudain, pas d'éloges qu'elles n'en fassent, de regrets qu'elles n'expriment, avec cet accent de sincérité qui n'appartient qu'aux femmes. On consentirait à être cocu pour entendre dire un pareil bien de soi. » <p.249>
« Il est curieux que ce soit toujours la femme qui "accorde ses faveurs" à l'homme. Ce n'est pourtant qu'un échange de bons procédés ? » <p.280>
Paul LÉAUTAUD / Propos d'un jour / OEuvres / Mercure de France 1988
« Une femme ne trouve jamais très intelligent l'homme qui l'aime. » <p.319>
Sacha GUITRY / Elles et Toi / Cinquante ans d'occupations / Omnibus Presses de la Cité 1993
« J'imagine un cocu disant : - Ce qui m'exaspère, c'est de penser que ce monsieur sait maintenant de quoi je me contentais ! » <p.104>
« Elles croient volontiers que parce qu'elles ont fait le contraire de ce qu'on leur demandait, elles ont pris une initiative. » <p.105>
« Il y a celles qui vous disent qu'elles ne sont pas à vendre, et qui n'accepteraient pas un centime de vous ! Ce sont généralement celles-là qui vous ruinent. » <p.107>
« De temps à autre, elles ont douze ans. Mais qu'un événement grave se produise - et crac ! elles en ont huit. » <p.108>
« C'en est encore une, celle-là, tenez, qui prend l'entêtement pour de la volonté, qui confond excentrique avec original et susceptible avec sensible - encore une, tenez, qui reste convaincue que la contradiction tient lieu de caractère - et qui croit volontiers que faire des façons c'est avoir des manières. » <p.109>
« Tu as un charme irrésistible - en ton absence - et tu laisses un souvenir que ton retour efface. » <p.110>
« Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe. » <p.113>
« Il y a des femmes qui se jettent à votre cou comme elles se lanceraient à la tête d'un cheval - pour vous faire croire que vous êtes emballé. » <p.114>
« Elle s'est donnée à moi - et c'est elle qui m'a eu. » <p.116>
Sacha GUITRY / Les Femmes et l'Amour / Cinquante ans d'occupations / Omnibus Presses de la Cité 1993
« Je n'aime pas les femmes qui font l'enfant - à l'exception, bien entendu, des femmes enceintes de neuf mois. » <p.229>
Georges PERROS / En vue d'un éloge de la paresse - Lettre préface / Le Passeur 1995
« Quand une femme a des moments agréables, on n'ose plus bouger. Ces instants devraient être précédés par le roulement de tambour qui annonce le numéro-clou dans les cirques. » <p.23>
Henri JEANSON / Jeanson par Jeanson / Ed. René Chateau 2000
« L'homme a tort d'oublier que la femme est son ennemie héréditaire ; c'est un oubli qui ne pardonne pas. » <Le Majordome, p.14>
Léo CAMPION / Le petit Campion - Lexique encyclopédique illustré / J & R Sennac Paris 1947
« On plaît à une femme parce qu'on est beau ou parce qu'on est laid, parce qu'on a de l'argent ou parce qu'on en n'a pas, parce qu'elle n'a pas d'amant ou parce qu'elle désire tromper celui qu'elle a, parce qu'on est plus jeune qu'elle ou parce qu'on est plus vieux, parce qu'elle ne vous plaît pas, parce qu'elle a bu du champagne, toujours quand on tombe au moment propice. » <Plaire n.p.>
Georges ELGOZY / Le Contradictionnaire ou l'esprit des mots / Denoël 1967
« De toutes les espèces de femmes, la pute est celle qui gagne le plus à être connue. » <Pute, p.282>
« Séduire : se trouver là au moment opportun. » <p.313>
Salvador DALÍ / Pensées et anecdotes / Le cherche midi éditeur 1995
« La femme est la source divine de crétinisation de l'homme. » <p.36>
« Les femmes n'ont aucun talent. Le talent est une chose exclusivement masculine. Le talent, la puissance créatrice se situent dans les testicules. Sans eux, on ne peut pas créer. La création pour les femmes, c'est la procréation ; elles font des enfants , mais elles ne pourront jamais peindre le plafond de la chapelle Sixtine ! » <p.93>
Antoine BLONDIN / Certificats d'études / OEuvres / Robert Laffont - Bouquins 1991
« Toutes les femmes sont fatales ; on commence par leur devoir la vie, elles finissent par causer notre perte. » <p.814>
Paul MORAND / Journal inutile 1968-1972 / nrf Gallimard 2001
« L'instinct de la femme stupide ne la trompe jamais. » <2 juillet 1968, p.24>
COLUCHE / Pensées et anecdotes / Le cherche midi éditeur 1995
« Les femmes seront les égales des hommes le jour où elles accepteront d'être chauves et de trouver ça distingué. » <p.153>
Roland TOPOR / Pense-bêtes / Le cherche midi éditeur 1992
« Les femmes sont plus franchement mammifères que les hommes. » <p.108>
Frédéric DARD / Les pensées de San-Antonio / Le cherche midi éditeur 1996
« Il existe trois catégories de femmes : les putes, les salopes et les emmerdeuses. Les putes couchent avec tout le monde, les salopes couchent avec tout le monde sauf avec toi, les emmerdeuses ne couchent qu'avec toi. » <p.52>
Philippe BOUVARD / Journal 1997-2000 / Le cherche midi éditeur 2000
« La femme idéale : celle qui laisse à l'homme le dernier mot en sachant qu'elle pourrait en ajouter encore un autre. » <p.122>