perlfaq8 - Interactions avec le système |
sleep()
ou alarm()
de moins d'une seconde ?atexit()
ou setjmp()/longjmp() ? (traitement d'exceptions)socket()
ne marchent pas sous System V (Solaris) ? Que signifie le message d'erreur « Protocole non supporté » ?ioctl()
et syscall() ?open()
ne retourne-t-il pas d'erreur lorsque l'ouverture du tube échoue ?system()
avec un control-C ?perlfaq8 - Interactions avec le système ($Revision: 1.27 $, $Date: 2005/12/31 00:54:37 $)
Cette section de la FAQ Perl traite des questions concernant les interactions avec le système d'exploitation. Cela inclut les mécanismes de communication inter-processus (IPC -- Inter Process Communication en anglais), le pilotage de l'interface utilisateur (clavier, écran et souris), et d'une façon générale tout ce qui ne relève pas de la manipulation de données.
Lisez les FAQ et la documentation spécifique au portage de perl sur votre système d'exploitation (par ex. perlvms, perlplan9, etc.). Vous devriez y trouver de plus amples informations sur les spécificités de votre perl.
La variable $^O ($OSNAME si vous utilisez le module English) contient une indication sur le nom du système d'exploitation (pas son numéro de version) sur lequel votre exécutable perl a été compilé.
Parce que c'est ainsi qu'il fonctionne : il remplace le processus qui tourne par un nouveau. Si vous voulez continuer après (ce qui est probablement le cas si vous vous posez cette question), utilisez plutôt system().
La façon d'accéder aux (ou de contrôler les) claviers, écrans et souris («mulots») dépend fortement du système d'exploitation. Essayez les modules suivants :
Term::Cap Distribution standard Term::ReadKey CPAN Term::ReadLine::Gnu CPAN Term::ReadLine::Perl CPAN Term::Screen CPAN
Term::Cap Distribution standard Curses CPAN Term::ANSIColor CPAN
Tk CPAN
Certains cas spécifiques sont examinés sous forme d'exemples dans d'autres réponses de cette FAQ.
En général, on ne le fait pas, parce qu'on ne sait pas si le receveur a un afficheur comprenant les couleurs. Cependant, si vous avez la certitude de trouver à l'autre bout un terminal ANSI qui traite la couleur, vous pouvez utiliser le module Term::ANSIColor de CPAN :
use Term::ANSIColor; print color("red"), "Stop!\n", color("reset"); print color("green"), "Go!\n", color("reset");
Ou comme ceci :
use Term::ANSIColor qw(:constants); print RED, "Stop!\n", RESET; print GREEN, "Go!\n", RESET;
Le contrôle des tampons en entrée est fortement dépendant du système. Sur la plupart d'entre eux, vous pouvez simplement utiliser la commande stty comme montré dans getc dans la page de manuel perlfunc, mais visiblement, cela vous entraîne déjà dans les méandres de la portabilité.
open(TTY, "+</dev/tty") or die "no tty: $!"; system "stty cbreak </dev/tty >/dev/tty 2>&1"; $key = getc(TTY); # peut marcher # OU BIEN sysread(TTY, $key, 1); # marche sans doute system "stty -cbreak </dev/tty >/dev/tty 2>&1";
Le module Term::ReadKey de CPAN offre une interface prête à l'emploi, et devrait être plus efficace que de lancer des stty pour chaque touche. Il inclut même un support limité pour Windows.
use Term::ReadKey; ReadMode('cbreak'); $key = ReadKey(0); ReadMode('normal');
Cependant, cela requiert que vous ayez un compilateur C fonctionnel, qui puisse être utilisé pour compiler et installer des modules de CPAN. Voici une solution n'utilisant que le module standard POSIX, qui devrait être disponible en natif sur votre système (s'il est lui-même POSIX).
use HotKey; $key = readkey();
Et voici le module HotKey, qui cache les appels POSIX gérant les structures termios, qui sont assez ésotériques, il faut bien l'avouer :
# HotKey.pm package HotKey;
@ISA = qw(Exporter); @EXPORT = qw(cbreak cooked readkey);
use strict; use POSIX qw(:termios_h); my ($term, $oterm, $echo, $noecho, $fd_stdin);
$fd_stdin = fileno(STDIN); $term = POSIX::Termios->new(); $term->getattr($fd_stdin); $oterm = $term->getlflag();
$echo = ECHO | ECHOK | ICANON; $noecho = $oterm & ~$echo;
sub cbreak { $term->setlflag($noecho); # ok, on ne veut pas d'écho non plus $term->setcc(VTIME, 1); $term->setattr($fd_stdin, TCSANOW); }
sub cooked { $term->setlflag($oterm); $term->setcc(VTIME, 0); $term->setattr($fd_stdin, TCSANOW); }
sub readkey { my $key = ''; cbreak(); sysread(STDIN, $key, 1); cooked(); return $key; }
END { cooked() }
1;
Le moyen le plus facile pour cela est de lire une touche en mode non bloquant, en utilisant le module Term::ReadKey de CPAN, et en lui passant un argument de -1 pour indiquer ce fait.
use Term::ReadKey;
ReadMode('cbreak');
if (defined ($char = ReadKey(-1)) ) { # il y avait un caractère disponible, maintenant dans $char } else { # pas de touche pressée pour l'instant }
ReadMode('normal'); # restaure le terminal en mode normal
Si vous devez le faire de façon occasionnelle, utilisez system
:
system("clear");
Si ce doit être une opération fréquente, sauvegardez la séquence de nettoyage pour pouvoir ensuite l'afficher 100 fois sans avoir à appeler un programme externe autant de fois :
$clear_string = `clear`; print $clear_string;
Si vous prévoyez d'autres manipulations d'écran, comme le positionnement du curseur, etc., utilisez plutôt le module Term::Cap :
use Term::Cap; $terminal = Term::Cap->Tgetent( {OSPEED => 9600} ); $clear_string = $terminal->Tputs('cl');
Si vous avez le module Term::ReadKey de CPAN, vous pouvez l'utiliser pour récupérer la hauteur et la largeur en caractères et en pixels:
use Term::ReadKey; ($wchar, $hchar, $wpixels, $hpixels) = GetTerminalSize();
Cela est plus portable qu'un appel direct à ioctl
, mais n'est pas
aussi illustratif :
require 'sys/ioctl.ph'; die "no TIOCGWINSZ " unless defined &TIOCGWINSZ; open(TTY, "+</dev/tty") or die "No tty: $!"; unless (ioctl(TTY, &TIOCGWINSZ, $winsize='')) { die sprintf "$0: ioctl TIOCGWINSZ (%08x: $!)\n", &TIOCGWINSZ; } ($row, $col, $xpixel, $ypixel) = unpack('S4', $winsize); print "(row,col) = ($row,$col)"; print " (xpixel,ypixel) = ($xpixel,$ypixel)" if $xpixel || $ypixel; print "\n";
(Cette question n'a rien à voir avec le web. Voir une autre FAQ pour cela.)
Il y a un exemple dans crypt dans la page de manuel perlfunc. Tout d'abord, on place le terminal en mode «sans écho», puis on lit simplement le mot de passe. Cela peut se faire par un appel à la bonne vieille fonction ioctl(), par l'utilisation du contrôle du terminal de POSIX (voir POSIX ou le Camel Book), ou encore par un appel au programme stty, avec divers degrés de portabilité.
On peut aussi, sur la plupart des systèmes, utiliser le module Term::ReadKey de CPAN, qui est le plus simple à utiliser et le plus portable en théorie.
use Term::ReadKey;
ReadMode('noecho'); $password = ReadLine(0);
Cela dépend du système d'exploitation au-dessus duquel tourne votre programme. Dans la plupart des systèmes Unix, les ports série sont accessibles depuis des fichiers sous /dev ; sur d'autres systèmes, les noms de périphériques seront indubitablement différents. Il y a plusieurs types de problèmes, communs à toutes les interactions avec un périphérique :
sysopen()
et les constantes O_RDWR|O_NDELAY|O_NOCTTY
fournies par
le module Fcntl (qui fait partie de la distribution standard). Se
référer à sysopen dans la page de manuel perlfunc pour plus de précisions quant à cette
approche.
print DEV "atv1\012"; # mauvais, pour certains périphériques print DEV "atv1\015"; # bon, pour certains périphériques
Bien que pour les fichiers de texte normaux, un «\n» fasse l'affaire, il n'y a toujours pas de schéma unifié pour terminer une ligne qui soit portable entre Unix, DOS/Win et Macintosh, sauf à terminer TOUTES les lignes par un «\015\012», et de retirer ce dont vous n'avez pas besoin dans le résultat en sortie. Cela s'applique tout particulièrement aux E/S sur les prises (sockets) et à la purge des tampons, problèmes qui sont discutés ci-après.
print()
sortent immédiatement, il vous faudra activer la purge
automatique des tampons de sortie (autoflush) sur ce descripteur de
fichier. Vous pouvez utiliser select()
et la variable $|
pour
contrôler cette purge (voir $| dans la page de manuel perlvar et
select dans la page de manuel perlfunc ou Comment vider/annuler les tampons en sortie ? Pourquoi m'en soucier ? dans la page de manuel perlfaq5):
$oldh = select(DEV); $| = 1; select($oldh);
Vous verrez aussi du code qui réalise l'opération sans variable temporaire :
select((select(DEV), $| = 1)[0]);
Ou, si le fait de charger quelque milliers de lignes de code, simplement par peur d'une toute petite variable comme $|, ne vous ennuie pas outre mesure :
use IO::Handle; DEV->autoflush(1);
Comme expliqué dans le point précédent, cela ne marchera pas si vous utilisez des E/S sur une prise entre Unix et un Macintosh. Vous devrez câbler vos terminaisons de ligne, dans ce cas.
read()
ou sysread(), vous
devrez vous arranger pour que le déclenchement d'une alarme vous
fournisse le déblocage nécessaire (voir alarm dans la page de manuel perlfunc). Si vous
avez effectué une ouverture non bloquante, vous bénéficierez
certainement d'une lecture non bloquante, ce qui peut forcer
l'utilisation de select()
(dans sa version avec 4 arguments), pour
déterminer si l'E/S est possible ou non sur ce périphérique (voir
select dans la page de manuel perlfunc.)
En cherchant à lire sa boîte vocale, le fameux Jamie Zawinski <jwz@netscape.com>, après de nombreux grincements de dents et une lutte avec sysread, sysopen, les caprices de la fonction POSIX tcgetattr, et de nombreuses autres fonctions promettant de s'éclater la nuit, est finalement arrivé à ceci :
sub open_modem { use IPC::Open2; my $stty = `/bin/stty -g`; open2( \*MODEM_IN, \*MODEM_OUT, "cu -l$modem_device -s2400 2>&1"); # lancer cu trafique les paramètres de /dev/tty, même lorsqu'il a # été lancé depuis un tube... system("/bin/stty $stty"); $_ = <MODEM_IN>; chomp; if ( !m/^Connected/ ) { print STDERR "$0: cu printed `$_' instead of `Connected'\n"; } }
En dépensant d'énormes quantités d'argent pour du matériel dédié, mais cela finira par attirer l'attention.
Sérieusement, cela n'est pas possible si ce sont des mots de passe Unix -- le système de cryptage des mots de passe sur Unix utilise une fonction de hachage à sens unique. C'est plus du hachage que de l'encryption. La meilleure méthode consiste à trouver quelque chose d'autre qui se hache de la même façon. Il n'est pas possible d'inverser la fonction pour retrouver la chaîne d'origine. Des programmes comme Crack peuvent essayer de deviner les mots de passe de façon brutale (et futée), mais ne vont pas (ne peuvent pas) garantir de succès rapide.
Si vous avez peur que vos utilisateurs ne choisissent de mauvais mots
de passe, vous devriez le vérifier au vol lorsqu'ils essaient de
changer leur mot-de-passe (en modifiant la commande passwd(1)
par
exemple).
Plusieurs modules savent lancer d'autres processus sans bloquer votre prorgamme Perl. Vous pouvez utiliser IPC::Open3, Parallel::Jobs, IPC::Run et quelques-uns des modules POE. Voir CPAN pour plus de détails.
Vous pouvez aussi utiliser
system("cmd &")
ou utiliser fork comme expliqué dans fork dans la page de manuel perlfunc, avec des exemples supplémentaires dans la page de manuel perlipc. Voici quelques petites choses dont il vaut mieux être conscient sur un système de type Unix:
open
(voir open dans la page de manuel perlfunc) mais sur certains systèmes, cela
implique que le processus fils ne puisse pas survivre à son père.
system("cmd&")
.
$SIG{CHLD} = sub { wait };
$SIG{CHLD} = 'IGNORE';
Voous pouvez aussi utiliser la technique du double fork. Vous faites
un wait()
immédiat de votre fils et c'est le daemon init qui fera le
wait()
de votre petit-fils lorsqu'il se terminera.
unless ($pid = fork) { unless (fork) { exec "ce que vous voulez réellement faire"; die "échec d'exec !"; } exit 0; } waitpid($pid,0);
Voir Signaux dans la page de manuel perlipc pour d'autres exemple de code réalisant
cela. Il n'est pas possible d'obtenir des zombies avec system("prog
&")
.
On ne «capture» (en anglais «trap») pas vraiment un caractère de contrôle. En fait, ce caractère génère un signal qui est envoyé au groupe du terminal sur lequel tourne le processus en avant plan, signal que l'on capture ensuite dans le processus. Les signaux sont documentés dans Signaux dans la page de manuel perlipc et dans le chapitre «Signaux» du Camel Book.
Vous pouvez utiliser la table de hachage %SIG pour y attacher vos fonctions de gestion des signaux. Lorsque perl reçoit un signal, il cherche dans %SIG une clé identique au nom du signal reçu et appelle la fonction associée à cette clé.
# via un sous-programme anonyme $SIG{INT} = sub { syswrite(STDERR, "ouch\n", 5 ) }; # via une référence à une fonction $SIG{INT} = \&ouch;
# via une chaîne content le nom de la fonction # (référence symbolique) $SIG{INT} = "ouch";
Dans les versions de Perl antérieures à 5.8, le signal était traité dès sa réception via du code C qui captait le signal et appelait directement une éventuelle fonction Perl stockée dans %SIG. Cela pouvait amener perl à planter. Depuis la version 5.8.0, perl regarde dans %SIG *après* la réception du signal, et non au moment de sa réception. Les versions antérieures de cette réponse étaient erronées.
Si perl a été installé correctement et que votre librairie d'accès au
fichier masqué est écrite proprement, alors les fonctions getpw*()
décrites dans la page de manuel perlfunc devraient, en théorie, fournir un accès (en
lecture seule) aux mots de passe masqués. Pour changer le fichier,
faites une copie du fichier de masque (son format varie selon les
systèmes - voir passwd(5)
pour les détails) et utilisez pwd_mkdb(8)
pour l'installer (voir pwd_mkdb pour plus de détails).
En supposant que vous tourniez avec des privilèges suffisants, vous
devriez être capables de changer l'heure du système et le temps en
lançant la commande date(1). (Il n'y a pas moyen de positionner
l'heure et la date pour un processus seulement.) Ce mécanisme
fonctionnera sous Unix, MS-DOS, Windows et NT ; sous VMS une commande
équivalente est set time
.
Si par contre vous désirez seulement changer de fuseau horaire, vous pourrez certainement vous en sortir en positionnant une variable d'environnement :
$ENV{TZ} = "MST7MDT"; # unixien $ENV{'SYS$TIMEZONE_DIFFERENTIAL'}="-5" # vms system "trn comp.lang.perl.misc";
sleep()
ou alarm()
de moins d'une seconde ?Pour obtenir une granularité plus fine que la seconde obtenue par la
fonction sleep(), le plus simple est d'utiliser select()
comme décrit
dans select dans la page de manuel perlfunc. Essayez aussi les modules Time::HiRes et
BSD::Itimer (disponibles sur CPAN et dans la distribution standard
depuis Perl 5.8 pour Time::HiRes).
En général, cela risque d'être difficile. Le module Time::HiRes (disponible sur CPAN et dans la distribution standard depuis Perl 5.8) apporte cette fonctionnalité sur certains systèmes.
Si votre système supporte à la fois la fonction syscall()
en Perl et
un appel système tel que gettimeofday(2), alors vous pouvez peut-être
faire quelque chose comme ceci :
require 'sys/syscall.ph';
$TIMEVAL_T = "LL";
$done = $start = pack($TIMEVAL_T, ());
syscall(&SYS_gettimeofday, $start, 0) != -1 or die "gettimeofday: $!";
############################# # FAITES VOS OPERATIONS ICI # #############################
syscall( &SYS_gettimeofday, $done, 0) != -1 or die "gettimeofday: $!";
@start = unpack($TIMEVAL_T, $start); @done = unpack($TIMEVAL_T, $done);
# corriger les microsecondes for ($done[1], $start[1]) { $_ /= 1_000_000 }
$delta_time = sprintf "%.4f", ($done[0] + $done[1] ) - ($start[0] + $start[1] );
atexit()
ou setjmp()/longjmp() ? (traitement d'exceptions)La version 5 de Perl apporte le bloc END, qui peut être utilisé pour simuler atexit(). Le bloc END de chaque paquetage est appelé lorsque le programme ou le fil d'exécution se termine (voir la page la page de manuel perlmod pour plus de details).
Par exemple, on peut utiliser ceci pour s'assurer qu'un programme filtre est bien parvenu à vider son tampon de sortie sans remplir tout le disque :
END { close(STDOUT) || die "stdout close failed: $!"; }
Par contre, le bloc END n'est pas appelé lorsqu'un signal non capturé tue le programme, donc si vous utilisez les blocs END, vous devriez aussi utiliser :
use sigtrap qw(die normal-signals);
En Perl, le traitement des exceptions s'effectue au travers de
l'opération eval(). Vous pouvez utiliser eval()
en lieu et place de
setjmp, et die()
pour longjmp(). Pour plus de détails sur cela, lire
la section sur les signaux, et plus particulièrement le traitement
limitant le temps de blocage pour un flock()
dans Signaux dans la page de manuel perlipc
et le chapitre «Sigaux» du Camel Book.
Si tout ce qui vous intéresse est le traitement des exceptions proprement dit, essayez la bibliothèque exceptions.pl (qui fait partie de la distribution standard de Perl).
Si vous préférez la syntaxe de atexit()
(et désirez rmexit()
aussi),
essayez le module AtExit disponible sur CPAN.
socket()
ne marchent pas sous System V (Solaris) ? Que signifie le message d'erreur « Protocole non supporté » ?Certains systèmes basés sur Sys-V, et particulièrement Solaris 2.X, ont redéfini certaines constantes liée aux prises (sockets) et qui étaient des standards de fait. Étant donné que ces constantes étaient communes sur toutes les architectures, elles étaient souvent câblées dans le code perl. La bonne manière de résoudre ce problème est d'utiliser «use Socket» pour obtenir les valeurs correctes.
Notez que bien que SunOS et Solaris soient compatibles au niveau des binaires, ces valeurs sont néanmoins différentes. Allez comprendre !
Dans la plupart des cas, on écrit un module externe -- voir la réponse à la question «Où puis-je apprendre à lier du C avec Perl? [h2xs, xsubpp]». Cependant, si la fonction est un appel système et que votre système supporte syscall(), vous pouvez l'utiliser pour ce faire (documentée dans la page de manuel perlfunc).
Rappelez-vous de regarder les modules qui sont livrés avec votre distribution, ainsi que ceux disponibles sur CPAN - quelqu'un a peut-être deja écrit un module pour le faire. Sur Windows, essayez Win32::API. Sur Mac, essayez Mac::Carbon. Si aucun module ne propose d'interface vers cette fonction C, vous pouvez insérez un peu de code C directement dans votre code Perl via le module Inline::C.
ioctl()
et syscall() ?Historiquement, ceux-ci sont générés par l'outil h2ph, inclus dans les
distributions standard de perl. Ce programme convertit les directives
cpp(1)
du fichier d'inclusion C en un fichier contenant des
définitions de sous-routines, comme &SYS_getitimer, qui peuvent
ensuite être utilisées comme argument de vos fonctions. Cela ne
fonctionne pas parfaitement, mais l'essentiel du travail est fait.
Des fichiers simples comme errno.h, syscall.h, et socket.h
donnent de bons résultats, mais de plus complexes comme ioctl.h
demandent presque toujours une intervention manuelle après coup. Voici
comment installer les fichiers *.ph:
1. devenir super-utilisateur 2. cd /usr/include 3. h2ph *.h */*.h
Si votre système supporte le chargement dynamique, et pour des raisons de portabilité et de sanité, vous devriez plutôt utiliser h2xs (qui fait lui aussi partie de la distribution standard de perl). Cet outil convertit un fichier d'inclusion C en une extension Perl. Voir la page de manuel perlxstut pour savoir comment débuter avec h2xs.
Si votre système ne support pas le chargement dynamique, vous pouvez néanmoins utiliser h2xs. Voir la page de manuel perlxstut et la page de manuel ExtUtils::MakeMaker pour plus d'information (brièvement, utilisez simplement make perl et non un simple make pour reconstruire un perl avec une nouvelle extension statiquement liée).
Certains systèmes d'exploitation ont un bug dans leur noyau qui rend les scripts setuid [NDT : fichiers dont le bit 's' est positionné sur l'exécutable, par exemple avec «chmod u+s» sous Unix] non sûrs intrinsèquement. Perl vous offre quelques options (décrites dans la page de manuel perlsec) pour contourner ce fait sur ces systèmes.
Le module IPC::Open2 (qui fait partie de la distribution perl
standard) est une approche aisée qui utilise en interne les appels
systèmes pipe(), fork()
et exec(). Cependant, soyez sûrs de bien lire
les avertissements concernant les interblocages dans sa documentation
(voir la page de manuel IPC::Open2). Voir aussi Communication bidirectionnelle avec un autre processus dans la page de manuel perlipc et Communication bidirectionnelle avec vous-même dans la page de manuel perlipc.
On peut aussi utiliser le module IPC:Open3 (lui aussi dans la distribution standard), mais attention: l'ordre des arguments est différent de celui utilisé par IPC::Open2 (voir la page de manuel IPC::Open3).
Vous confondez system()
avec les apostrophes inversées (backticks, ``).
La fonction system()
lance une commande et retourne sa valeur de
sortie (une valeur sur 16 bits : les 7 bits de poids faible indiquent
le signal qui a tué le processus le cas échéant, et les 8 bits de
poids fort sont la valeur de sortie effective). Les apostrophes
inversées (``) lancent une commande et retournent ce que cette commande
a émis sur STDOUT.
$exit_status = system("mail-users"); $output_string = `ls`;
Il y a trois moyens fondamentaux de lancer une commande externe :
system $cmd; # avec system() $output = `$cmd`; # avec les apostrophes inversées (``) open (PIPE, "cmd |"); # avec open()
Avec system(), STDOUT et STDERR vont tous deux aller là où ces
descripteurs sont dirigés dans le script lui-même, sauf si la commande
system()
les redirige exiplicitement par ailleurs. Les apostrophes
inversées et open()
lisent uniquement la sortie (STDOUT) de votre
commande externe.
Vous pouvez aussi utiliser la fonction open3()
du module
IPC::Open3. Benjamin Goldberg propose les quelques exemples de code
suivants.
Pour récupérer le STDOUT de votre programme externe et se débarrasser de son STDERR :
use IPC::Open3; use File::Spec; use Symbol qw(gensym); open(NULL, ">", File::Spec->devnull); my $pid = open3(gensym, \*PH, ">&NULL", "cmd"); while( <PH> ) { } waitpid($pid, 0);
Pour récupérer le STDERR de votre programme externe et se débarrasser de son STDOUT :
use IPC::Open3; use File::Spec; use Symbol qw(gensym); open(NULL, ">", File::Spec->devnull); my $pid = open3(gensym, ">&NULL", \*PH, "cmd"); while( <PH> ) { } waitpid($pid, 0);
Pour récupérer le STDERR de votre programme externe, et rediriger son STDOUT vers votre propre STDERR :
use IPC::Open3; use Symbol qw(gensym); my $pid = open3(gensym, ">&STDERR", \*PH, "cmd"); while( <PH> ) { } waitpid($pid, 0);
Pour récupérer séparément le STDOUT et le STDERR de vote commande externe, vous pouvez les rediriger vers des fichiers temporaires, exécuter la commande puis lire les fichiers temporaires :
use IPC::Open3; use Symbol qw(gensym); use IO::File; local *CATCHOUT = IO::File->new_tmpfile; local *CATCHERR = IO::File->new_tmpfile; my $pid = open3(gensym, ">&CATCHOUT", ">&CATCHERR", "cmd"); waitpid($pid, 0); seek $_, 0, 0 for \*CATCHOUT, \*CATCHERR; while( <CATCHOUT> ) {} while( <CATCHERR> ) {}
Mais les *deux* fichiers temporaires ne sont pas absolument indispensables. Le code suivant fonctionnera aussi bien, sans interblocage :
use IPC::Open3; use Symbol qw(gensym); use IO::File; local *CATCHERR = IO::File->new_tmpfile; my $pid = open3(gensym, \*CATCHOUT, ">&CATCHERR", "cmd"); while( <CATCHOUT> ) {} waitpid($pid, 0); seek CATCHERR, 0, 0; while( <CATCHERR> ) {}
Et il sera aussi plus rapide puisque vous pourrez traiter la sortie du programme immédiatement plutôt que d'attendre la terminaison du programme.
Avec toutes ces routines, vous pouvez changer les descripteurs de fichier avant l'appel :
open(STDOUT, ">logfile"); system("ls");
ou vous pouvez utiliser les redirections du shell de Bourne :
$output = `$cmd 2>some_filè; open (PIPE, "cmd 2>some_file |");
Vous pouvez aussi utiliser les redirections de fichier pour rendre STDERR un synonyme de STDOUT :
$output = `$cmd 2>&1`; open (PIPE, "cmd 2>&1 |");
Cependant, vous ne pouvez pas simplement ouvrir STDERR en synonyme de STDOUT depuis votre programme Perl, et ne pas recourir ensuite à la redirection en shell. Ceci ne marche pas :
open(STDERR, ">&STDOUT"); $alloutput = `cmd args`; # stderr n'est toujours pas capturé
Cela échoue parce que open()
rend STDERR un synonyme de STDOUT au
moment où l'appel à open()
a été effectué. Les apostrophes inversées
redirigent ensuite STDOUT vers une chaîne, mais ne changent pas STDERR
(qui va toujours là où allait le STDOUT d'origine).
Notez bien que vous devez utiliser la syntaxe de redirection du
shell de Bourne (sh(1)), et non celle de csh(1) ! Des précisions
sur les raisons pour lesquelles Perl utilise le shell de Bourne pour
system()
et les apostrophes inversées, ainsi que lors des ouvertures de
tubes, se trouvent dans l'article versus/csh.whynot de la
collection «Far More Than You Ever Wanted To Know» sur
http://www.cpan.org/misc/olddoc/FMTEYEWTK.tgz.
Pour capturer à la fois le STDOUT et le STDERR d'une commande :
$output = `cmd 2>&1`; # soit avec des apostrophes $pid = open(PH, "cmd 2>&1 |"); # inversées, soit avec un tube while (<PH>) { } # plus une lecture
Pour capturer seulement le STDOUT et jeter le STDERR d'une commande :
$output = `cmd 2>/dev/null`; # soit avec des apostrophes $pid = open(PH, "cmd 2>/dev/null |"); # inversées, soit avec un tube while (<PH>) { } # plus une lecture
Pour capturer seulement le STDERR et jeter le STDOUT d'une commande :
$output = `cmd 2>&1 1>/dev/null`; # soit avec des apostrophes $pid = open(PH, "cmd 2>&1 1>/dev/null |"); # inversées, soit avec un tube while (<PH>) { } # plus une lecture
Pour échanger le STDOUT et le STDERR d'une commande afin d'en capturer le STDERR mais laisser le STDOUT sortir à la place du STDERR d'origine :
$output = `cmd 3>&1 1>&2 2>&3 3>&-`; # soit avec des apostrophes $pid = open(PH, "cmd 3>&1 1>&2 2>&3 3>&-|");# inversées, soit avec un tube while (<PH>) { } # plus une lecture
Pour lire séparément le STDOUT et le STDERR d'une commande, il est plus facile de les rediriger chacun dans un fichier, et ensuite de les lire lorsque la commande est terminée :
system("program args 1>program.stdout 2>program.stderr");
L'ordre est important dans tout ces exemples. Cela est dû au fait que le shell prend toujours en compte les redirections en les lisant strictement de gauche à droite.
system("prog args 1>tmpfile 2>&1"); system("prog args 2>&1 1>tmpfile");
La première commande redirige à la fois la sortie standard et la sortie d'erreur dans le fichier temporaire. La seconde commande n'y envoie que la sortie standard d'origine, et la sortie d'erreur d'origine se retrouve envoyé vers la sortie standard d'origine.
open()
ne retourne-t-il pas d'erreur lorsque l'ouverture du tube échoue ?Si le second argument d'un open()
utilisant un tube contient des
métacaractères du shell, perl fait un fork()
puis exécute un shell
pour décoder les métacaractères et éventuellement exécuter le
programme voulu. Si le programme ne peut s'exécuter, c'est le shell
qui reçoit le message et non Perl. Tout ce que verra Perl c'est s'il a
réussi à lancer le shell. Vous pouvez toujours capturer la sortie
d'erreur STDERR du shell et y chercher les messages d'erreur. Voir
Comment capturer la sortie STDERR d'une commande externe ?
ou utiliser IPC::Open3.
S'il n'y a pas de métacaractères dans l'argument de open(), Perl exécute la commande directement, sans utiliser le shell, et peut donc correctement rapporter la bonne exécution de la commande.
À strictement parler, non. Par contre, stylistiquement parlant, ce
n'est pas un bon moyen d'écrire du code maintenable. Perl propose
plusieurs opérateurs permettant l'exécution de commandes externes. Les
apostrophes inversées en sont un : elles capturent la sortie produite
par la commande pour que vous l'utilisiez dans votre programme. La
fonction system
en est un autre : elle ne fait pas cette capture.
Considérons la ligne suivante :
`cat /etc/termcap`;
On a oublié de vérifier la valeur de $?
pour savoir si le programme
s'était bien déroulé. Même si l'on avait écrit :
print `cat /etc/termcap`;
ce code pourrait et devrait probablement être écrit ainsi :
system("cat /etc/termcap") == 0 or die "cat program failed!";
Ce qui permet d'avoir la sortie rapidement (au fur et à mesure de sa génération, au lieu d'avoir à attendre jusqu'à la fin) et vérifie aussi la valeur de sortie.
Avec system()
vous avez aussi un contrôle direct sur une possible
interprétation de méta-caractères, alors que ce n'est pas permis avec
des apostrophes inversées.
C'est un peu tordu. Vous ne pouvez pas simplement écrire :
@ok = `grep @opts '$search_string' @filenames`;
Depuis Perl 5.8.0, vous pouvez utiliser open()
avec sa syntaxe à
plusieurs arguments. De la même manière que pour les appels avec
plusieurs arguments des fonctions system()
et exec(), il n'y a alors
plus de passage pas le shell.
open( GREP, "-|", 'grep', @opts, $search_string, @filenames ); chomp(@ok = <GREP>); close GREP;
Vous pouvez aussi faire :
my @ok = (); if (open(GREP, "-|")) { while (<GREP>) { chomp; push(@ok, $_); } close GREP; } else { exec 'grep', @opts, $search_string, @filenames; }
De même qu'avec system(), il n'y a aucune intervention du shell lorsqu'on donne une liste d'arguments à exec(). D'autres exemples de ceci se trouvent dans Ouvertures Sûres d'un Tube dans la page de manuel perlipc.
Notez que si vous utilisez Microsoft, aucune solution à ce problème vexant n'est possible. Même si Perl pouvait émuler fork(), vous seriez toujours coincés, parce que Microsoft ne fournit aucune API du style argc/argv.
Certaines implémentations de stdio positionnent des indicateurs
d'erreur et de fin de fichier qui demandent à être annulées
d'abord. Le module POSIX définit clearerr()
que vous pouvez
utiliser. C'est la façon correcte de traiter ce problème. Voici
d'autres alternatives, moins fiables :
$where = tell(LOG); seek(LOG, $where, 0);Si cela ne marche pas, essayez de retourner à d'autres parties du fichier, et puis finalement là où vous le voulez. Si cela ne marche toujours pas, essayez d'aller ailleurs dans le fichier, de lire quelque chose, puis de retourner à l'endroit mémorisé. Si cela ne marche toujours pas, abandonnez votre librairie stdio et utilisez sysread directement.
Apprenez Perl et réécrivez le. Sérieusement, il n'y a pas de convertisseur simple. Des choses compliquées en shell sont simples en Perl, et cette complexité même rendrait l'écriture d'un convertisseur shell->perl quasi impossible. En réécrivant le programme, vous penserez plus à ce que vous désirez réellement faire, et vous vous affranchirez du paradigme de flots de données mis bout à bout propre au shell, qui, bien que pratique pour certains problèmes, est à l'origine de nombreuses inefficacités.
Essayez les modules Net::FTP, TCP::Client et Net::Telnet (disponibles sur CPAN). Pour émuler le protocole telnet, on s'aidera de http://www.cpan.org/scripts/netstuff/telnet.emul.shar, mais il est probablement plus facile d'utiliser Net::Telnet directement.
Si tout ce que vous voulez faire est prétendre d'être telnet mais n'avez pas du tout besoin de la négociation initiale, alors l'approche classique bi-processus suffira :
use IO::Socket; # nouveau dans 5.004 $handle = IO::Socket::INET->new('www.perl.com:80') || die "can't connect to port 80 on www.perl.com: $!"; $handle->autoflush(1); if (fork()) { # XXX: undef signifie un échec select($handle); print while <STDIN>; # tout ce qui vient de stdin va vers la prise } else { print while <$handle>; # tout ce qui vient de la prise va vers stdout } close $handle; exit;
Il était une fois une librairie appelée chat2.pl (incluse dans la distribution standard de perl) qui ne fut jamais vraiment terminée. Si vous la trouvez quelque part, ne l'utilisez pas. De nos jours, il est plus rentable de regarder du côté du module Expect, disponible sur CPAN, qui requiert aussi deux autres modules de CPAN, IO::Pty and IO::Stty.
Tout d'abord, notez que si vous faites cela pour des raisons de sécurité (afin d'empêcher les autres de voir des mots de passe, par exemple), alors vous feriez mieux de réécrire votre programme de façon à assurer que les données critiques ne sont jamais passées comme argument. Cacher ces arguments ne rendra jamais votre programme complètement sûr.
Pour vraiment altérer la ligne de commande visible, on peut assigner quelque chose à la variable $0, ainsi que documenté dans la page de manuel perlvar. Cependant, cela ne marchera pas sur tous les systèmes d'exploitation. Des logiciels démons comme sendmail y placent leur état, comme dans :
$0 = "orcus [accepting connections]";
En supposant que votre système autorise ce genre de chose, il suffit d'envoyer un signal approprié à ce processus (voir kill dans la page de manuel perlfunc). Il est d'usage d'envoyer d'abord un signal TERM, d'attendre un peu, et ensuite seulement d'envoyer le signal KILL pour y mettre fin.
Si par processus démon vous entendez un processus qui s'est détaché (dissocié de son terminal de contrôle), alors le mode opératoire suivant marche en général sur la plupart des systèmes Unix. Les utilisateurs de plate-forme non-Unix doivent regarder du côté du module Votre_OS::Process pour des solutions alternatives.
fork && exit;
Le module Proc::Daemon, disponible sur le CPAN, fournit une fonction qui réalise ces actions pour vous.
Bonne question. Parfois -t STDIN
et -t STDOUT
peuvent donner
quelque indice, parfois non.
if (-t STDIN && -t STDOUT) { print "Now what? "; }
Sur les systèmes POSIX, on peut tester son groupe de processus pour voir s'il correspond au groupe du terminal de contrôle comme suit :
use POSIX qw/getpgrp tcgetpgrp/; open(TTY, "/dev/tty") or die $!; $tpgrp = tcgetpgrp(fileno(*TTY)); $pgrp = getpgrp(); if ($tpgrp == $pgrp) { print "foreground\n"; } else { print "background\n"; }
Utiliser la fonction alarm(), probablement avec le recours à une capture de signal, comme documenté dans Signaux dans la page de manuel perlipc et le chapitre «Signaux» du Camel Book. On peut aussi utiliser le module plus flexible Sys::AlarmCall, disponible sur CPAN.
La fonction alarm()
n'est pas disponible dans certaines versions de
Windows. Pour le savoir, cherchez dans le documentation de votre
distribution Perl.
Utiliser le module BSD::Resource de CPAN.
Utiliser le collecteur de Signaux dans la page de manuel perlipc pour appeler wait()
lorsque le signal SIGCHLD est reçu, ou bien utiliser la technique du
double fork()
décrite dans Comment lancer un processus en arrière plan ? dans la page de manuel perlfaq8.
Le module DBI fournit une interface générique vers la plupart des serveurs ou des systèmes de base de données tels que Oracle, DB2, Sybase, mysql, Postgresql, ODBC ou même des fichiers classiques. Le module DBI accède à ces différents types de base de données à travers un pilote spécifique à chaque base de données, ou DBD (Data Base Driver). Vous pouvez obtenir la liste complète des pilotes disponibles sur CPAN en consultant http://www.cpan.org/modules/by-module/DBD/. Lisez http://dbi.perl.org pour en apprendre plus concernant DBI.
D'autres modules donnent accès à des bases spécifiques : Win32::ODBC, Alzabo, iodbc et d'autres encore trouvables en cherchant sur CPAN : http://search.cpan.org.
system()
avec un control-C ?Ce n'est pas possible. Vous devez imiter l'appel à system()
vous-même
(voir la page de manuel perlipc pour un exemple de code) et ensuite fournir votre
propre routine de traitement pour le signal INT qui passera le signal
au sous-processus. Ou vous pouvez vérifier si ce signal a été reçu :
$rc = system($cmd); if ($rc & 127) { die "signal death" }
Si vous avez assez de chance pour utiliser un système supportant les lectures non bloquantes (ce qui est le cas de la plupart des systèmes Unix), vous devez simplement utiliser les attributs O_NDELAY ou O_NONBLOCK du module Fcntl en les spécifiant à sysopen() :
use Fcntl; sysopen(FH, "/foo/somefile", O_WRONLY|O_NDELAY|O_CREAT, 0644) or die "can't open /foo/somefile: $!";
(contribution de brian d foy, <bdfoy@cpan.org>
)
Lorsque vous lancez un script Perl, il y a quelque chose qui exécute le script pour vous et ce quelque chose peut émettre des messages d'erreur. Le script lui-même peut émettre ses propres messages d'avertissement et d'erreur. La plupart du temps, vous ne pouvez pas savoir lequel a émis quoi.
Vous ne pouvez sans doute pas modifier la chose qui exécute perl, mais vous pouvez modifier la manière dont perl affiche ses avertissements et ses erreurs en définissant vos propres fonctions de gestion de ces messages.
Considérons le script suivant, qui contient une erreur pas visiblement évidente :
#!/usr/locl/bin/perl print "Hello World\n";
Lorsque je tente d'exécuter ce script depuis mon shell (il se trouve
que c'est bash), j'obtiens une erreur. Il semblerait que perl à oublié
sa fonction print()
mais en fait c'est ma ligne de shebang (#!...) qui
ne contient pas le chemin d'accès à perl. Donc le shell lance le
script et j'obtiens l'erreur :
$ ./test ./test: line 3: print: command not found
Une correction sale et rapide nécessite un petit peu plus de code mais vous aidera à localiser l'origine du problème.
#!/usr/bin/perl -w BEGIN { $SIG{__WARN__} = sub{ print STDERR "Perl: ", @_; }; $SIG{__DIE__} = sub{ print STDERR "Perl: ", @_; exit 1}; } $a = 1 + undef; $x / 0; __END__
Tous les message de perl seront maintenant préfixés par «Perl: ». Le bloc BEGIN fonctionne dès la compilation et donc tous les messages d'erreur et d'avertissement du compilateur seront eux aussi préfixés par «Perl: ».
Perl: Useless use of division (/) in void context at ./test line 9. Perl: Name "main::a" used only once: possible typo at ./test line 8. Perl: Name "main::x" used only once: possible typo at ./test line 9. Perl: Use of uninitialized value in addition (+) at ./test line 8. Perl: Use of uninitialized value in division (/) at ./test line 9. Perl: Illegal division by zero at ./test line 9. Perl: Illegal division by zero at -e line 3.
Si vous ne voyez pas «Perl: » devant le message, c'est qu'il ne vient pas de perl.
Vous pourriez aussi tout simplement connaître toutes les erreurs de perl mais, bien que ce soit effectivement le cas de certaines personnes, ce n'est certainement pas le vôtre. En revanche, elles sont toutes répertoriées dans la page de manuel perldiag. Donc si vous n'y trouvez pas cette erreur alors ce que ce n'est probablement pas une erreur perl.
Chercher parmi tous les messages d'erreur n'est pas facile alors laissez donc perl le faire pour vous. Utilisez la directive diagnostics qui transforme les messages d'erreurs normaux de perl en un discours un peu plus long sur le sujet.
use diagnostics;
Si vous n'obtenez pas un ou deux paragraphes d'explication, il y a de grande chance que ce ne soit pas une erreur perl.
La façon la plus simple est d'utiliser un module lui aussi appelé CPAN qui le fera pour vous. Ce module est distribué en standard avec les versions de perl 5.004 ou plus.
$ perl -MCPAN -e shell cpan shell -- CPAN exploration and modules installation (v1.59_54) ReadLine support enabled cpan> install Some::Module
Pour installer manuellement le module CPAN, ou tout autre module de CPAN qui se comporte normalement, suivez les étapes suivantes :
perl Makefile.PL
make
make test
make install
Si votre version de perl est compilée sans support pour le chargement dynamique de librairies, alors il vous faudra remplacer l'étape 3 (make) par make perl et vous obtiendrez un nouvel exécutable perl avec votre extension liée statiquement.
Voir la page de manuel ExtUtils::MakeMaker pour plus de détails sur les extensions de fabrication. Voir aussi la question suivante, Quelle est la différence entre require et use ?.
Perl offre différentes solutions pour inclure du code d'un fichier dans un autre. Voici les différences entre les quelques constructions disponibles pour l'inclusion :
1) "do $file" ressemble à "eval `cat $file`", sauf que le premier 1.1: cherche dans @INC et met à jour %INC. 1.2: entoure le code eval()ué d'une portée lexicale *indépendante*.
2) "require $file" ressemble à "do $file", sauf que le premier 2.1: s'arrange pour éviter de charger deux fois un même fichier. 2.2: lance une exception si la recherche, la compilation ou l'exécution de $file échoue.
3) "require Module" ressemble à "require 'Module.pm'", sauf que le premier 3.1: traduit chaque "::" en votre séparateur de répertoire. 3.2: indique au compilateur que Module est une classe, passible d'appels indirects.
4) "use Module" ressemble à "require Module", sauf que le premier 4.1: charge le module à la phase de compilation, et non à l'exécution. 4.2: importe ses symboles et sémantiques dans la paquetage courant.
En général, on utilise use
avec un module Perl adéquat.
Lorsque vous fabriquez les modules, utilisez les options PREFIX et LIB à la phase de génération de Makefiles :
perl Makefile.PL PREFIX=/mydir/perl LIB=/mydir/perl/lib
puis, ou bien positionnez la variable d'environnement PERL5LIB avant de lancer les scripts utilisant ces modules/bibliothèques (voir la page de manuel perlrun), ou bien utilisez :
use lib '/mydir/perl/lib';
C'est presque la même chose que :
BEGIN { unshift(@INC, '/mydir/perl/lib'); }
sauf que le module lib vérifie les sous-répertoires dépendants de la machine. Voir le pragma lib de Perl pour plus d'information.
use FindBin; use lib "$FindBin::Bin"; use vos_propres_modules;
Voici les moyens suggérés de modifier votre chemin de recherche :
la variable d'environnement PERLLIB la variable d'environnement PERL5LIB l'option perl -Idir sur la ligne de commande le pragma use lib, comme dans use lib "$ENV{HOME}/ma_propre_biblio_perl";
Ce dernier est particulièrement utile, parce qu'il prend en compte les fichiers propres à une architecture donnée. Le module pragmatique lib.pm a été introduit dans la version 5.002 de Perl.
C'est un fichier à la mode de perl4 définissant des contantes pour la
couche réseau du système. Il est parfois construit en utilisant h2ph
lorsque Perl est installé, mais d'autres fois il ne l'est pas. Les
programmes modernes utilisent use Socket;
à la place.
Copyright (c) 1997-1999 Tom Christiansen, Nathan Torkington et d'autres auteurs sus-cités. Tous droits réservés.
Cette documentation est libre ; vous pouvez la redistribuer et/ou la modifier sous les mêmes conditions que Perl lui-mêMe.
Indépendemment de sa distribution, tous les exemples de code de ce fichier sont ici placés dans le domaine public. Vous êtes autorisés et encouragés à utiliser ce code dans vos programmes que ce soit pour votre plaisir ou pour un profit. Un simple commentaire dans le code en précisant l'origine serait de bonne courtoisie mais n'est pas obligatoire.
Cette traduction française correspond à la version anglaise distribuée avec perl 5.8.8. Pour en savoir plus concernant ces traductions, consultez http://perl.enstimac.fr/.
Traduction initiale : Raphaël Manfredi <Raphael_Manfredi@grenoble.hp.com>. Mise à jour : Roland Trique <roland.trique@uhb.fr>, Paul Gaborit (paul.gaborit at enstimac.fr).
Simon Washbrook, Gérard Delafond.
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