perlfaq5 - Fichiers et formats |
write()
?write()
dans une chaîne ?glob()
?open(FH, ">file.lock")
?tail -f
en perl ?dup()
sur un descripteur en Perl ?glob(«*.*»)
ne donne-t-il pas tous les fichiers ?-i
écrit-il dans des fichiers protégés ? N'est-ce pas un bug de Perl ?perlfaq5 - Fichiers et formats ($Revision: 1.38 $, $Date: 1999/05/23 16:08:30 $)
Cette section traite de E/S (Entrées et Sorties) et autres éléments connexes : descripteurs de fichiers, vidage de tampons, formats d'écriture et pieds de page.
La librairie standard d'E/S du C (stdio) accumule normalement les
caractères envoyés aux divers périphériques. Cela dans un but
d'efficacité, pour éviter d'effectuer un appel système pour chaque
octet. Pour chaque utilisation de print()
ou write()
en Perl, cette
accumulation a lieu dans des tampons. L'appel syswrite()
court-circuite stdio et élimine donc toute accumulation dans l'espace
utilisateur.
Dans la plupart des implémentations de stdio, le type d'accumulation en sortie et la taille des tampons varient suivant le périphérique utilisé. Les disques utilisent un mécanisme de tampons organisés en blocs, dont la taille est de 2k ou plus. Les tubes (pipes) et les prises (sockets) ont souvent des tampons dont la taille varie de 1/2 à 2k. Les périphériques série (comme les modems ou les terminaux) ont une accumulation ligne à ligne, et stdio n'envoie la ligne entière que lorsque le caractère de fin de ligne est reçu.
Perl ne permet pas des sorties véritablement non accumulées (mis à
part ce que l'on peut obtenir par syswrite(OUT, $char, 1)
). Ce
qu'il permet est plutôt une «accumulation par commande», où l'écriture
physique est effectuée après chaque commande d'écriture. Vis-à-vis du
système d'exploitation, c'est moins demandant que l'absence totale de
tampon de sortie, tout en permettant aux données de sortir lorsque
vous le demandez.
Si vous vous attendez à ce que vos caractères sortent sur votre
périphérique lorsque vous les y imprimez, il vous faudra activer le
mode d'écriture systématique (autoflush) des tampons attachés à son
descripteur de fichier. Le contrôle se fait par le biais de select()
et de la variable $|
(cf. perlvar/$ et select dans la page de manuel perlfunc).
$old_fh = select(OUTPUT_HANDLE); $| = 1; select($old_fh);
Ou, de façon plus idiomatique avec le traditionnel :
select((select(OUTPUT_HANDLE), $| = 1)[0]);
Ou encore, si vous craignez la variable $|
au point d'accepter de
ralentir considérablement l'execution en chargeant plusieurs milliers
de lignes de code de divers modules :
use FileHandle; open(DEV, "+</dev/tty"); # ceci n'est pas une pipe (tube) DEV->autoflush(1);
Ou avec les nouveaux modules IO::* :
use IO::Handle; open(DEV, ">/dev/printer"); # mais ceci ? DEV->autoflush(1);
Ou encore :
use IO::Socket; # une prise avec des propriétés de tube ? $sock = IO::Socket::INET->new(PeerAddr => 'www.perl.com', PeerPort => 'http(80)', Proto => 'tcp'); die "$!" unless $sock;
$sock->autoflush(); print $sock "GET / HTTP/1.0" . "\015\012" x 2; $document = join('', <$sock>); print "DOC IS: $document\n";
Veuillez noter que le retour chariot et la fin de ligne sont câblés en
codage octal. C'est le SEUL moyen (pour l'instant) de s'assurer d'un
vidage des tampons sur toutes les plates-formes, y compris les
Macintosh. Ainsi doit-il en être pour la programmation réseau : vous
devriez vraiment préciser le codage physique des terminaisons de ligne
dans les protocoles réseau considérés. Dans la pratique "\r\n"
convient souvent, mais ce n'est pas portable.
Cf. la page de manuel perlfaq9 pour d'autres exemples de récupération d'URL sur le Web.
Ce sont les opérations d'un éditeur de texte. Perl n'est pas un éditeur de texte. Perl est un langage de programmation. Vous devez décomposer le problème en appels de bas niveau pour lire, écrire, ouvrir, fermer et chercher.
Bien que les humains aient tendance à voir un fichier de texte comme une séquence de lignes empilées à la manière d'un jeu de cartes -- ou de cartes perforées -- les ordinateurs voient plutôt le fichier comme une séquence d'octets. En général, il n'y a pas de moyen pour Perl de se positionner simplement sur une ligne particulière dans un fichier, et d'y ajouter ou d'en retirer du texte à cet endroit.
(Il y a des exceptions dans des cas bien spécifiques : Vous pouvez
ajouter ou retirer des données librement à la fin du fichier. De meme
pour le remplacement d'une suite d'octets par une autre suite de même
longueur. On peut aussi utiliser des tableaux liés via $DB_RECNO
comme décrits dans DB_File. Une autre solution consiste à manipuler
des fichiers dont toutes les lignes sont d'égale longueur.)
La solution générale est de créer une copie temporaire du fichier avec les changements que vous désirer y apporter, puis d'écraser l'original avec cette copie. En faisant abstraction des possibilités de verouillage :
$old = $file; $new = "$file.tmp.$$"; $bak = "$file.orig";
open(OLD, "< $old") or die "can't open $old: $!"; open(NEW, "> $new") or die "can't open $new: $!";
# Correction des fautes de frappe, en préservant les majuscules while (<OLD>) { s/\b(p)earl\b/${1}erl/i; (print NEW $_) or die "can't write to $new: $!"; }
close(OLD) or die "can't close $old: $!"; close(NEW) or die "can't close $new: $!";
rename($old, $bak) or die "can't rename $old to $bak: $!"; rename($new, $old) or die "can't rename $new to $old: $!";
Perl peut effectuer ce genre de traitement automatiquement avec
l'option -i
sur la ligne de commande, ou via sa cousine, la
variable $^I
(cf. la page de manuel perlrun pour plus de précisions). Notez que
-i
peut imposer de spécifier un suffixe sur certains systèmes
non-Unix ; lisez la documentation spécifique au portage de Perl sur
votre plate-forme.
# Renumérotation d'une suite de tests depuis la ligne de commande perl -pi -e 's/(^\s+test\s+)\d+/ $1 . ++$count /e' t/op/taint.t
# Depuis un script local($^I, @ARGV) = ('.orig', glob("*.c")); while (<>) { if ($. == 1) { print "This line should appear at the top of each file\n"; } s/\b(p)earl\b/${1}erl/i; # Efface les fautes, pas les majuscules print; close ARGV if eof; # Ré-initialise $. }
Si vous avez besoin de vous positionner à une ligne arbitraire dans un fichier qui change peu souvent, vous pouvez fabriquer un index des positions où chaque ligne se termine dans le fichier. Si le fichier est gros, un index de toutes les 10 ou 100 fins de lignes permettrait de se positionner puis de lire, de façon assez efficace. Si le fichier est trié, essayez la bibliothèque look.pl (incluse dans la distribution standard de Perl).
Dans le cas bien spécifique de l'effacement de lignes à la fin d'un
fichier, vous pouvez vous rabattre sur tell()
et truncate(). L'extrait
de code suivant efface la dernière ligne d'un fichier sans en faire de
copie ou sans lire tout le fichier en mémoire :
open (FH, "+< $file"); while ( <FH> ) { $addr = tell(FH) unless eof(FH) } truncate(FH, $addr);
Le traitement d'erreur est laissé en exercice au lecteur.
Un moyen assez efficace est de compter les caractères de fin de ligne dans le fichier. Le programme suivant utilise une propriété de tr///, décrite dans la page de manuel perlop. Si votre fichier de texte ne se termine pas par un caractère de fin de ligne, alors ce n'est pas vraiment un fichier de texte correct, et ce programme vous surprendra en indiquant une ligne de moins.
$lines = 0; open(FILE, $filename) or die "Can't open `$filenamé: $!"; while (sysread FILE, $buffer, 4096) { $lines += ($buffer =~ tr/\n//); } close FILE;
On supposera qu'il n'y a aucune traduction parasite de caractère de fin de ligne à déplorer.
Utiliser la méthode de classe new_tmpfile
du module IO::File pour
obtenir un descripteur de fichier ouvert en lecture écriture. A
utiliser si le nom dudit fichier importe peu.
use IO::File; $fh = IO::File->new_tmpfile() or die "Unable to make new temporary file: $!";
On peut aussi utiliser la fonction tmpnam
du module POSIX pour
obtenir un nom de fichier à ouvrir soi-même. À utiliser lorsque l'on
doit connaître le nom dudit fichier.
use Fcntl; use POSIX qw(tmpnam);
# essaie un nouveau nom jusqu'à en obtenir un qui n'existe pas déjà... # ce test est superfétatoire, mais on n'est jamais trop prudent do { $name = tmpnam() } until sysopen(FH, $name, O_RDWR|O_CREAT|O_EXCL);
# installe un gestionnaire de type atexit(), qui se chargera d'effacer # le fichier temporaire en cas de mort prématurée. END { unlink($name) or die "Couldn't unlink $name: $!" }
# maintenant, utilisons ce fichier temporaire...
Si vous tenez vraiment à tout faire à la main, utilisez l'ID du processus et/ou la valeur du compteur de temps. Si vous avez besoin de plusieurs fichiers temporaires, ayez recours à un compteur :
BEGIN { use Fcntl; my $temp_dir = -d '/tmp' ? '/tmp' : $ENV{TMP} || $ENV{TEMP}; my $base_name = sprintf("%s/%d-%d-0000", $temp_dir, $$, time()); sub temp_file { local *FH; my $count = 0; until (defined(fileno(FH)) || $count++ > 100) { $base_name =~ s/-(\d+)$/"-" . (1 + $1)/e; sysopen(FH, $base_name, O_WRONLY|O_EXCL|O_CREAT); } if (defined(fileno(FH)) return (*FH, $base_name); } else { return (); } } }
Le plus efficace est d'utiliser pack()
et unpack(). C'est plus rapide
que d'utiliser substr()
sur de nombreuses, nombreuses chaînes. C'est
plus lent pour seulement quelques unes.
Voici un morceau de code démontrant comment décompiler et recompiler ensuite des lignes formattées selon un schéma donné, ici la sortie du programme ps, version Berkeley :
# exemple de ligne : # 15158 p5 T 0:00 perl /home/ram/bin/scripts/now-what $PS_T = 'A6 A4 A7 A5 A*'; open(PS, "ps|"); print scalar <PS>; while (<PS>) { ($pid, $tt, $stat, $time, $command) = unpack($PS_T, $_); for $var (qw!pid tt stat time command!) { print "$var: <$$var>\n"; } print 'line=', pack($PS_T, $pid, $tt, $stat, $time, $command), "\n"; }
Nous avons utilisé $$var
d'une façon défendue par use strict
'refs'
. En effet, nous promouvons une chaîne au statut de référence
sur une variable scalaire par le biais d'une référence symbolique.
C'est justifié dans des petits programmes, mais supporte mal
l'utilisation intensive. D'autre part, cela ne fonctionne qu'avec des
variables globales, par opposition aux lexicales.
Le moyen le plus rapide, le plus simple, et le plus direct, consiste à localiser le type universel (typeglob) du descripteur de fichier en question :
local *TmpHandle;
Les types universels sont rapides (surtout comparés à leurs alternatives) et raisonnablement faciles à utiliser, mais ils possèdent un inconvénient subtil. Si vous aviez, par exemple, une fonction appelée TmpHandle(), ou une variable nommée %TmpHandle, elle vient de vous être masquée.
sub findme { local *HostFile; open(HostFile, "</etc/hosts") or die "no /etc/hosts: $!"; local $_; # <- TRES IMPORTANT while (<HostFile>) { print if /\b127\.(0\.0\.)?1\b/; } # *HostFile disparait et se ferme automatiquement ici }
Voici comment utiliser cela dans une boucle pour ouvrir et mémoriser un ensemble de descripteurs de fichiers. Nous utiliserons une paire ordonnée placée dans un tableau associatif afin de rendre aisé le tri du tableau selon l'ordre d'insertion.
@names = qw(motd termcap passwd hosts); my $i = 0; foreach $filename (@names) { local *FH; open(FH, "/etc/$filename") || die "$filename: $!"; $file{$filename} = [ $i++, *FH ]; }
# Utilisation des descripteurs du fichier stockés dans le tableau foreach $name (sort { $file{$a}[0] <=> $file{$b}[0] } keys %file) { my $fh = $file{$name}[1]; my $line = <$fh>; print "$name $. $line"; }
Pour passer des descripteurs de fichier à des fonctions, le plus simple consiste à les faire préceder d'une étoile, comme dans func(*STDIN). Voir Comment passer/renvoyer {une fonction, un handle de fichier, un tableau, un hachage, une méthode, une expression rationnelle} ? dans la page de manuel perlfaq7 pour plus de précisions.
Si vous désirez créer de nombreux descripteurs anonymes, vous devriez regarder du côté des modules Symbol, FileHandle ou meme IO::Handle, etc... Voici un exemple de code équivalent utilisant Symbol::gensym, qui est raisonnablement peu coûteux.
foreach $filename (@names) { use Symbol; my $fh = gensym(); open($fh, "/etc/$filename") || die "open /etc/$filename: $!"; $file{$filename} = [ $i++, $fh ]; }
Ou aussi, en utilisant l'interface semi-orientée objet du module FileHandle, qui n'est certainement pas peu coûteux :
use FileHandle;
foreach $filename (@names) { my $fh = FileHandle->new("/etc/$filename") or die "$filename: $!"; $file{$filename} = [ $i++, $fh ]; }
Comprenez bien que, quelle que soit l'origine du descripteur de fichier, sous forme de type universel (vraisemblablement localisé) ou de descripteur anonyme obtenu par l'un des modules précités, cela n'affecte en rien les règles pour le moins bizarres qui gouvernent la gestion des descripteurs indirects. Voir à ce sujet la question suivante.
Un descripteur de fichier indirect s'utilise par l'intermédiaire d'une variable placée là où, normalement, le langage s'attend à trouver un descripteur de fichier. On obtient une telle variable ainsi :
$fh = SOME_FH; # un mot brut est mal-aimé de 'strict subs' $fh = "SOME_FH"; # mal-aimé de 'strict refs'; même package seulement $fh = *SOME_FH; # type universel $fh = \*SOME_FH; # réference sur un type universel (bénissable) $fh = *SOME_FH{IO}; # IO::Handle béni du type universel *SOME_FH
Ou en utilisant la méthode new
des modules FileHandle ou IO pour
créer un descripteur anonyme, et en affectant le résultat à une
variable scalaire, utilisée ensuite comme si c'était un descripteur de
fichier normal :
use FileHandle; $fh = FileHandle->new();
use IO::Handle; # 5.004 ou mieux $fh = IO::Handle->new();
Vous pouvez alors utiliser ces objets comme un descripteur de fichier
normal. Aux endroits où Perl s'attend à trouver un descripteur de
fichier, un descripteur indirect peut être substitué. Ce descripteur
indirect est simplement une variable scalaire contenant un descripteur
de fichier. Des fonctions comme print
, open
, seek
, ou
l'opérateur diamant <FH>
acceptent soit un descripteur de
fichier sous forme de nom, soit une variable scalaire contenant un
descripteur :
($ifh, $ofh, $efh) = (*STDIN, *STDOUT, *STDERR); print $ofh "Type it: "; $got = <$ifh> print $efh "What was that: $got";
Quand on veut passer un descripteur de fichier à une fonction, il y a deux manières d'écrire la routine :
sub accept_fh { my $fh = shift; print $fh "Sending to indirect filehandle\n"; }
Ou on peut localiser un type universel (typeglob) et utiliser le nom de descripteur ainsi obtenu directement :
sub accept_fh { local *FH = shift; print FH "Sending to localized filehandle\n"; }
Ces deux styles marchent aussi bien avec des objets, des types universels ou des descripteurs de fichiers réels. (Ils pourraient aussi se contenter de chaînes simples, dans certains cas, mais c'est plutôt risqué.)
accept_fh(*STDOUT); accept_fh($handle);
Dans les exemples ci-dessus, nous avons affecté le descripteur de
fichier à une variable scalaire avant de l'utiliser. La raison est que
seules de simples variables scalaires, par opposition à des
expressions ou des notations indicées dans des tableaux normaux ou
associatifs, peuvent être ainsi utilisées avec des fonctions natives
comme print
, printf
, ou l'opérateur diamant. Les exemples
suivant sont invalides et ne passeront pas la phase de compilation :
@fd = (*STDIN, *STDOUT, *STDERR); print $fd[1] "Type it: "; # INVALIDE $got = <$fd[0]> # INVALIDE print $fd[2] "What was that: $got"; # INVALIDE
Avec print
et printf
, on peut s'en sortir avec un bloc contenant
une expression à la place du descripteur de fichier normalement
attendu :
print { $fd[1] } "funny stuff\n"; printf { $fd[1] } "Pity the poor %x.\n", 3_735_928_559; # Pity the poor deadbeef.
Ce bloc est un bloc ordinaire, semblable à tout autre, donc on peut y placer des expressions plus complexes. Ceci envoie le message vers une destination parmi deux :
$ok = -x "/bin/cat"; print { $ok ? $fd[1] : $fd[2] } "cat stat $ok\n"; print { $fd[ 1+ ($ok || 0) ] } "cat stat $ok\n";
Cette façon de traiter print
et printf
comme si c'étaient des
appels à des méthodes objets ne fonctionne pas avec l'opérateur
diamant. Et ce parce que c'est vraiment un opérateur et pas seulement
une fonction avec un argument spécial, non délimité par une virgule.
En supposant que l'on ait stocké divers types universels dans une
structure, comme montré ci-avant, on pourrait même utiliser la
fonction native readline
pour lire un enregistrement comme le fait
<>
. Avec l'initialisation montrée ci-dessus pour @fd, cela
marcherait, mais seulement parce que readline()
demande un type
universel. Cela ne marcherait pas avec des objets ou des chaînes, ce
qui pourrait bien être un de ces bugs non encore corrigés.
$got = readline($fd[0]);
Notons ici que cet exotisme des descripteurs indirects ne dépend pas du fait qu'ils peuvent prendre la forme de chaînes, types universels, objets, ou autres. C'est simplement dû à la syntaxe des opérateurs fondamentaux. Jouer à l'orienté objet ne serait d'aucune aide ici.
write()
?Il n'y a pas de méthode native pour accomplir cela, mais la page de manuel perlform indique une ou deux techniques qui permettent aux programmeurs intrépides de s'en sortir.
write()
dans une chaîne ?Voir Accès aux formats de l'intérieur dans la page de manuel perlform pour son exemple de fonction swrite().
Voici une solution :
sub commify { local $_ = shift; 1 while s/^([-+]?\d+)(\d{3})/$1,$2/; return $_; }
$n = 23659019423.2331; print "GOT: ", commify($n), "\n";
GOT: 23,659,019,423.2331
Il n'est pas possible d'utiliser simplement :
s/^([-+]?\d+)(\d{3})/$1,$2/g;
puisqu'il faut recalculer les positions après l'ajout de chaque virgule.
Cette autre solution ajoute des virgules sur tous les nombres contenus sur une ligne, qu'ils aient ou nom une partie décimale, qu'ils soient ou non précédés par un + ou un -, ou autre :
# Auteur: Andrew Johnson <ajohnson@gpu.srv.ualberta.ca> sub commify { my $input = shift; $input = reverse $input; $input =~ s<(\d\d\d)(?=\d)(?!\d*\.)><$1,>g; return scalar reverse $input; }
Utiliser l'opérateur <> (appelé glob()), ainsi que décrit dans la page de manuel perlfunc. Ceci requiert d'avoir un shell installé qui comprenne les tildes, c'est-à-dire csh ou tcsh ou (certaines versions de) ksh, et donc n'est pas forcément portable. Le module Glob::KGlob (disponible sur CPAN) implémente une fonctionnalité de glob plus portable.
Depuis Perl, on peut utiliser ceci directement :
$filename =~ s{ ^ ~ # cherche le tilde en tête ( # sauvegarde dans $1 : [^/] # tout caractère sauf un slash * # et ce 0 ou plusieurs fois (0 pour mon propre login) ) }{ $1 ? (getpwnam($1))[7] : ( $ENV{HOME} || $ENV{LOGDIR} ) }ex;
Parce que vous faites quelque chose du genre indiqué ci-après, qui tronque d'abord le fichier et seulement ensuite donnne un accès en lecture-écriture.
open(FH, "+> /path/name"); # MAUVAIS (en général)
Aïe ! Il faudrait faire comme ceci, ce qui échouera si le fichier n'existe pas déjà.
open(FH, "+< /path/name"); # ouvert pour mise à jour
L'usage «>» crée ou met toujours à zéro. L'usage de «<» ne le fait jamais. Le «+» n'y change rien.
Voici différents exemples d'ouverture. Tous ceux qui utilisent
sysopen()
supposent que l'on a déjà fait :
use Fcntl;
Pour ouvrir un fichier en lecture :
open(FH, "< $path") || die $!; sysopen(FH, $path, O_RDONLY) || die $!;
Pour ouvrir un fichier en écriture, créant un nouveau fichier si nécessaire ou en tronquant le fichier existant sinon :
open(FH, "> $path") || die $!; sysopen(FH, $path, O_WRONLY|O_TRUNC|O_CREAT) || die $!; sysopen(FH, $path, O_WRONLY|O_TRUNC|O_CREAT, 0666) || die $!;
Pour ouvrir un fichier en écriture, créant un fichier qui n'existe pas déjà :
sysopen(FH, $path, O_WRONLY|O_EXCL|O_CREAT) || die $!; sysopen(FH, $path, O_WRONLY|O_EXCL|O_CREAT, 0666) || die $!;
Pour ouvrir un fichier avec ajout en fin, le créant si nécessaire :
open(FH, ">> $path") || die $!; sysopen(FH, $path, O_WRONLY|O_APPEND|O_CREAT) || die $!; sysopen(FH, $path, O_WRONLY|O_APPEND|O_CREAT, 0666) || die $!;
Pour ouvrir un fichier existant avec ajout en fin :
sysopen(FH, $path, O_WRONLY|O_APPEND) || die $!;
Pour ouvrir un fichier existant en mode de mise à jour :
open(FH, "+< $path") || die $!; sysopen(FH, $path, O_RDWR) || die $!;
Pour ouvrir un fichier en mode de mise à jour, avec création si besoin :
sysopen(FH, $path, O_RDWR|O_CREAT) || die $!; sysopen(FH, $path, O_RDWR|O_CREAT, 0666) || die $!;
Pour ouvrir en mise à jour un fichier qui n'existe pas déjà :
sysopen(FH, $path, O_RDWR|O_EXCL|O_CREAT) || die $!; sysopen(FH, $path, O_RDWR|O_EXCL|O_CREAT, 0666) || die $!;
Enfin, pour ouvrir un fichier sans bloquer, avec création éventuelle :
sysopen(FH, "/tmp/somefile", O_WRONLY|O_NDELAY|O_CREAT) or die "can't open /tmp/somefile: $!";
Attention : ni la création, ni la destruction de fichier n'est garantie être atomique à travers NFS. C'est-à-dire que deux processus pourraient simultanément arriver à créer ou à effacer le même fichier sans erreur. En d'autres termes, O_EXCL n'est pas aussi exclusif que ce que l'on pourrait penser de prime abord.
Voir aussi la nouvelle page de documentation la page de manuel perlopentut si vous en disposez (à partir de la version 5.6).
L'opérateur <>
est utilisé pour effectuer une globalisation
(cf. ci-dessus). Dans les versions de Perl précédant la v5.6.0,
l'opérateur glob()
interne lance csh(1)
pour effectuer ladite
complétion, mais csh ne peut pas traiter plus de 127 éléments et
retourne donc le message d'erreur Argument list too long
. Ceux qui
ont installé tcsh à la place de csh n'auront pas ce problème, mais les
utilisateurs de leur code pourront en être surpris.
Pour contourner cela, soit vous mettez Perl à jour vers une version
5.6.0 ou supérieur, soit vous faites votre complétion vous-même avec
readdir()
et des motifs, soit vous utilisez un module comme
Glob::KGlob, qui n'a pas recours au shell pour faire cette complétion.
glob()
?De par son implémentation sur certains systèmes d'exploitation,
l'utilisation de la fonction glob()
(directement ou sous sa forme
<>
dans un contexte scalaire), peut provoquer une fuite
mémoire ou un comportement non-prédictible. Il est donc préférable de
n'utiliser glob()
que dans un contexte de liste.
En règle générale, perl ignore les espaces en fin de nom de fichier, et interprète certains caractères spéciaux en début de nom (ou un «|» final) pour déclencher un traitement spécial. Pour empêcher cela, voici un exemple de routine que l'on peut utiliser. Elle transforme des chemins incomplets en les ancrant explicitement dans l'arborescence du système de fichiers et ajoute un caractère NUL à la fin du nom pour s'assurer que perl utilisera ce nom tel quel :
sub safe_filename { local $_ = shift; s#^([^./])#./$1#; $_ .= "\0"; return $_; }
$badpath = "<<<something really wicked "; $fn = safe_filename($badpath"); open(FH, "> $fn") or "couldn't open $badpath: $!";
Ceci présume que vous utilisez des chemins POSIX (portable operating
systems interface). Si vous êtes sous un système fermé, non portable
et propriétaire, il se peut que vous deviez ajuster le "./"
ci-dessus.
Il serait toutefois bien plus clair d'utiliser sysopen()
:
use Fcntl; $badpath = "<<<something really wicked "; open (FH, $badpath, O_WRONLY | O_CREAT | O_TRUNC) or die "can't open $badpath: $!";
Pour plus d'informations, voir aussi la nouvelle page de documentation la page de manuel perlopentut si vous en disposez (à partir de la version 5.6).
Eh bien, normalement, on utilise la fonction rename()
fournie par
Perl. Mais elle ne fonctionne pas partout, en particulier pour
renommer des fichiers à travers différents systèmes de
fichiers. Certains systèmes inférieurs à Unix ont des portages erronés
qui corrompent la sémantique de rename()
-- par exemple, WinNT le fait
correctement, mais pas Win95 et Win98 (ce n'est pas une surprise pour
les deux derniers, ça l'est par contre pour le premier :-).
Si votre système d'exploitation fournit un programme mv(1)
correct ou
équivalent moral, ceci fontionnera :
rename($old, $new) or system("mv", $old, $new);
Il peut être tentant d'utiliser le module File::Copy à la place. On
copie simplement le fichier sur le nouveau nom (en vérifiant bien les
codes de retour de chaque fonction), puis on efface l'ancien nom.
Cela n'a pas tout à fait la même sémantique que le véritable rename()
en revanche, qui lui préservera des méta-informations comme les
droits, les divers temps et autres informations contenues dans l'inode
du fichier.
Les versions récentes de File::Copy fournissent une fonction move().
La fonction flock()
fournie par Perl (cf. la page de manuel perlfunc pour plus de
détails) appelle flock(2)
si disponible, sinon fcntl(2)
(pour les
versions de perl supérieure à 5.004), et finalement lockf(3)
si aucun
des deux appels systèmes précédant n'est disponible. Sur certains
systèmes, une forme native de verrouillage peut même être utilisée.
Voici quelques avertissements relatifs à l'utilisation du flock()
de
Perl :
lockf(3)
ne fournit pas de verrouillage partagé, et impose que le
descripteur de fichier soit ouvert en écriture au moins (autorisant le
mode d'ajout en fin de fichier, ou de lecture/écriture).
Certaines versions de flock(2)
ne peuvent pas verrouiller de fichiers
à travers un réseau (e.g. via NFS), donc il faudrait forcer
l'utilisation de fcntl(2)
lorsque Perl est compilé. Mais même ceci est
incertain. Voir à ce sujet flock dans la page de manuel perlfunc, et le fichier
INSTALL dans la distribution source pour savoir comment procéder.
Deux sémantiques potentielles de flock peu évidentes mais
traditionnelles sont qu'il attend indéfiniment jusqu'à obtenir le
verrouillage, et qu'il verrouille simplement pour information.
De tels verrouillages discrétionnaires sont plus flexibles, mais
offrent des garanties moindres. Ceci signifie que les fichiers
verrouillés avec flock()
peuvent être modifiés par des programmes qui
eux n'utilisent pas flock(). Les voitures qui s'arrêtent aux feux
rouges s'entendent bien entre elles, mais pas avec les voitures qui
les grillent. Voir la page de manuel perlport, la documentation
spécifique à votre portage, ou vos pages de manuel locales spécifiques
à votre système pour plus de détails. Il est conseillé de choisir un
comportement traditionnel si vous écrivez des programmes portables
(mais si ce n'est pas le cas, vous êtes absolument libre d'écrire
selon les idiosyncrasies de votre propre système (parfois appelées des
«caractéristiques»). L'adhérence aveugle aux soucis de portabilité ne
devrait pas vous empêcher de faire votre boulot).
Pour plus d'informations sur le verrouillage de fichiers, voir aussi Verrouillage de Fichier dans la page de manuel perlopentut si vous en disposez (à partir de la version 5.6).
open(FH, ">file.lock")
?Un bout de code À NE PAS UTILISER est :
sleep(3) while -e "file.lock"; # MERCI DE NE PAS UTILISER open(LCK, "> file.lock"); # CE CODE FOIREUX
C'est un cas classique de conflit d'exécution (race condition) : on fait en deux temps quelque chose qui devrait être réalisé en une seule opération. C'est pourquoi les microprocesseurs fournissent une instruction atomique appelée test-and-set. En théorie, ceci devrait fonctionner :
sysopen(FH, "file.lock", O_WRONLY|O_EXCL|O_CREAT) or die "can't open file.lock: $!";
sauf que, lamentablement, la création (ou l'effacement) n'est pas
atomique à travers NFS, donc cela ne marche pas (du moins, pas tout le
temps) à travers le réseau. De multiples schémas utilisant link()
ont
été suggérés, mais ils ont tous tendance à mettre en jeu une boucle
d'attente active, ce qui est tout autant indésirable.
On ne vous a pas assez dit que les compteurs d'accès aux pages web étaient inutiles ? Ils ne comptent pas vraiment le nombre d'accès, sont une perte de temps, et ne servent qu'à gonfler la vanité de leur auteur. Il vaudrait mieux choisir un nombre au hasard. Ce serait plus réaliste.
Quoiqu'il en soit, voici ce que vous pouvez faire si vous ne pouvez pas vous retenir :
use Fcntl ':flock'; sysopen(FH, "numfile", O_RDWR|O_CREAT) or die "can't open numfile: $!"; flock(FH, LOCK_EX) or die "can't flock numfile: $!"; $num = <FH> || 0; seek(FH, 0, 0) or die "can't rewind numfile: $!"; truncate(FH, 0) or die "can't truncate numfile: $!"; (print FH $num+1, "\n") or die "can't write numfile: $!"; # À partir de la version 5.004, Perl vide automatiquement les # buffers avant de déverrouiller flock(FH, LOCK_UN) or die "can't flock numfile: $!"; close FH or die "can't close numfile: $!";
Voici un bien meilleur compteur d'accès aux pages web :
$hits = int( (time() - 850_000_000) / rand(1_000) );
Si le compteur n'impressionne pas vos amis, le code, lui, pourrait... :-)
Si vous essayez simplement de fixer un binaire, ce bout de code, pour simple qu'il soit, fonctionne bien :
perl -i -pe 's{window manager}{window mangler}g' /usr/bin/emacs
Cependant, si vous avez des enregistrements de taille fixe, alors vous pourriez faire plutôt comme ceci :
$RECSIZE = 220; # taille en octets de l'enregistrement $recno = 37; # numéro d'enregistrement à modifier open(FH, "+<somewhere") || die "can't update somewhere: $!"; seek(FH, $recno * $RECSIZE, 0); read(FH, $record, $RECSIZE) == $RECSIZE || die "can't read record $recno: $!"; # modifie l'enregistrement seek(FH, -$RECSIZE, 1); print FH $record; close FH;
Le verrouillage et le traitement d'erreurs sont laissés en exercice au lecteur. Ne les oubliez pas, ou vous vous en mordre les doigts.
Si vous voulez recupérer la date à laquelle le fichier a été
dernièrement lu, écrit, ou a vu ses méta-informations (propriétaire,
etc...) changées, utiliser les opérations de test sur fichier -M,
-A, ou -C, documentées dans la page de manuel perlfunc. Elles récupèrent l'âge
du fichier (mesuré par rapport à l'heure de démarrage du programme) en
jours fractionnaires. Pour récupérer l'age «brut» en secondes depuis
l'époque, il faudra utiliser la fonction stat(), puis utiliser
localtime(), gmtime()
ou POSIX::strftime() pour convertir ce nombre
dans un format lisible par un humain.
Voici un exemple :
$write_secs = (stat($file))[9]; printf "file %s updated at %s\n", $file, scalar localtime($write_secs);
Si vous préférez quelque chose de plus lisible, utilisez le module File::stat (qui fait partie de la distribution standard depuis la version 5.004) :
# gestion des erreurs laissée en exercice au lecteur. use File::stat; use Time::localtime; $date_string = ctime(stat($file)->mtime); print "file $file updated at $date_string\n";
L'approche POSIX::strftime() a le bénéfice d'être, en théorie, indépendante de la localisation courante. Voir la page de manuel perllocale pour plus de détails.
Utiliser le fonction utime()
documentée dans utime dans la page de manuel perlfunc. À
titre d'exemple, voici un petit programme qui applique les estampilles
temporelles de lecture et d'écriture de son premier argument sur tous
les autres :
if (@ARGV < 2) { die "usage: cptimes timestamp_file other_files ...\n"; } $timestamp = shift; ($atime, $mtime) = (stat($timestamp))[8,9]; utime $atime, $mtime, @ARGV;
Le traitement d'erreurs est laissé, comme d'habitude, en exercice au lecteur.
Notez que utime()
ne marche pas correctement pour l'instant sur
Win95/NT. Un bug a été signalé. Verifiez soigneusement avant de
l'utiliser sur ces plateformes.
Pour une utilisation unique, on peut recourir à :
for $fh (FH1, FH2, FH3) { print $fh "whatever\n" }
Pour connecter un descripteur de fichier à plusieurs descripteurs en
sortie, il est plus aisé d'utiliser le programme tee(1)
si vous
l'avez, et de le laisser se charger du multiplexage.
open (FH, "| tee file1 file2 file3");
Ou même :
# STDOUT redirigé vers trois fichiers open (STDOUT, "| tee file1 file2 file3") or die "Teeing off: $!\n"; print "whatever\n" or die "Writing: $!\n"; close(STDOUT) or die "Closing: $!\n";
Sinon, il vous faudra écrire votre propre fonction de multiplexage -- ou votre propre programme tee -- ou utiliser celui de Tom Christiansen disponible sur http://www.perl.com/CPAN/authors/id/TOMC/scripts/tct.gz, qui est écrit en Perl et qui offre de plus nombreuses fonctionnalités que l'original.
L'approche habituelle en Perl pour traiter toutes les lignes d'un fichier est de le faire une ligne à la fois :
open (INPUT, $file) || die "can't open $file: $!"; while (<INPUT>) { chomp; # do something with $_ } close(INPUT) || die "can't close $file: $!";
Ceci est terriblement plus efficace que de lire le fichier tout entier en mémoire en tant que tableau de ligne puis de le traiter un élément à la fois, ce qui est souvent -- sinon presque toujours -- la mauvaise approche. Chaque fois que vous voyez quelqu'un faire ceci :
@lines = <INPUT>;
Vous devriez réfléchir longuement et profondément à la raison pour laquelle vous auriez besoin que tout soit chargé en même temps. Ce n'est tout simplement pas une solution extensible. Vous pourriez aussi trouver plus amusant d'utiliser les liens $DB_RECNO du module standard DB_File, qui vous permettent de lier un tableau à un fichier de façon qu'accéder à un élément du tableau accède en vérité à la ligne correspondante dans le fichier.
En de très rares occasions, vous pouvez rencontrer un algorithme qui exige que la totalité du fichier soit en mémoire à la fois en tant que scalaire. La solution la plus simple est :
$var = `cat $file`;
Étant dans un contexte scalaire, vous obtenez toute la chose. Dans un contexte de liste, vous obtiendriez une liste de toutes les lignes :
@lines = `cat $file`;
Cette solution petite mais expéditive est mignonne, propre, et portable sur tous les systèmes sur lesquels des outils décents ont été installés. Pour ceux qui préfèrent se passer de la boîte à outils, vous pouvez bien sûr lire le fichier manuellement, bien que ceci produise un code plus compliqué.
{ local(*INPUT, $/); open (INPUT, $file) || die "can't open $file: $!"; $var = <INPUT>; }
Ceci indéfinit temporairement votre séparateur d'enregistrements, et fermera automatiquement le fichier à la sortie du bloc. Si le fichier est déjà ouvert, utilisez juste ceci :
$var = do { local $/; <INPUT> };
Utilisez la variable $/
(voir la page de manuel perlvar pour plus de
détails). Vous pouvez soit la positionner à ""
pour éliminer les
paragraphes vides ("abc\n\n\n\ndef"
, par exemple, sera traité comme
deux paragraphes et non trois), soit à "\n\n"
pour accepter les
paragraphes vides.
Notez qu'une ligne blanche ne doit pas contenir de blancs. Ainsi, "fred\n
\nstuff\n\n"
est un paragraphe, mais "fred\n\nstuff\n\n"
en fait deux.
Vous pouvez utiliser la fonction native getc()
sur la plupart des
descripteurs de fichier, mais elle ne marchera pas (facilement) sur un
terminal. Pour STDIN, utilisez soit le module Term::ReadKey
disponible sur CPAN, ou l'exemple fourni dans getc dans la page de manuel perlfunc.
Si votre système supporte POSIX (portable operating system programming interface), vous pouvez utiliser le code suivant, qui, vous l'aurez noté, supprime aussi l'echo pendant le traitement.
#!/usr/bin/perl -w use strict; $| = 1; for (1..4) { my $got; print "gimme: "; $got = getone(); print "--> $got\n"; } exit;
BEGIN { use POSIX qw(:termios_h);
my ($term, $oterm, $echo, $noecho, $fd_stdin);
$fd_stdin = fileno(STDIN);
$term = POSIX::Termios->new(); $term->getattr($fd_stdin); $oterm = $term->getlflag();
$echo = ECHO | ECHOK | ICANON; $noecho = $oterm & ~$echo;
sub cbreak { $term->setlflag($noecho); $term->setcc(VTIME, 1); $term->setattr($fd_stdin, TCSANOW); }
sub cooked { $term->setlflag($oterm); $term->setcc(VTIME, 0); $term->setattr($fd_stdin, TCSANOW); }
sub getone { my $key = ''; cbreak(); sysread(STDIN, $key, 1); cooked(); return $key; }
}
END { cooked() }
Le module Term::ReadKey de CPAN est sans doute plus facile à utiliser. Les versions récentes incluent aussi un support pour les systèmes non portables.
use Term::ReadKey; open(TTY, "</dev/tty"); print "Gimme a char: "; ReadMode "raw"; $key = ReadKey 0, *TTY; ReadMode "normal"; printf "\nYou said %s, char number %03d\n", $key, ord $key;
Sur les systèmes DOS originaux, Dan Carson <dbc@tc.fluke.com> nous a dit :
Pour mettre les PC en mode «brut», utiliser ioctl()
avec des valeurs
magiques glannées dans msdos.c (sources de Perl) et dans la liste des
interruptions de Ralf Brown (qui circule sur Internet de temps en
temps) :
$old_ioctl = ioctl(STDIN,0,0); # Lis les infos sur le terminal $old_ioctl &= 0xff; ioctl(STDIN,1,$old_ioctl | 32); # Positionne le bit 5
Puis pour lire un simple caractère :
sysread(STDIN,$c,1); # Lis un caractère
Pour replacer le PC en mode «normal» :
ioctl(STDIN,1,$old_ioctl); # Retourne en mode normal
Donc à présent, vous avez $c. Si ord($c) == 0
, c'est un code sur
deux octets, donc vous avez tapé une touche spéciale. Relisez un
autre octet avec sysread(STDIN,$c,1)
, et cette valeur indique la
touche via cette table de correspondance :
# PC 2-byte keycodes = ^@ + the following:
# HEX KEYS # --- ---- # 0F SHF TAB # 10-19 ALT QWERTYUIOP # 1E-26 ALT ASDFGHJKL # 2C-32 ALT ZXCVBNM # 3B-44 F1-F10 # 47-49 HOME,UP,PgUp # 4B LEFT # 4D RIGHT # 4F-53 END,DOWN,PgDn,Ins,Del # 54-5D SHF F1-F10 # 5E-67 CTR F1-F10 # 68-71 ALT F1-F10 # 73-77 CTR LEFT,RIGHT,END,PgDn,HOME # 78-83 ALT 1234567890-= # 84 CTR PgUp
C'est tout les essais que j'ai effectués il y a longtemps. J'espère que je suis en train de lire le fichier qui marchait bien.
La première chose à faire, c'est de se procurer le module Term::ReadKey depuis CPAN. Comme nous le mentionnions plus haut, il contient même désormais un support limité pour les systèmes non portables (comprendre : systèmes non ouverts, fermés, propriétaires, non POSIX, non Unix, etc.).
Vous devriez aussi lire la Foire Aux Questions de comp.unix.* pour ce genre de chose : la réponse est sensiblement identique. C'est très dépendant du système d'exploitation utilisé. Voici une solution qui marche sur les systèmes BSD :
sub key_ready { my($rin, $nfd); vec($rin, fileno(STDIN), 1) = 1; return $nfd = select($rin,undef,undef,0); }
Si vous désirez savoir combien de caractères attendent, regardez du
côté de ioctl()
et de FIONREAD. L'outil h2ph qui est fourni avec
Perl essaie de convertir les fichiers d'inclusion du C en code Perl,
qui peut alors être utilisé via require
. FIONREAD se retrouve
définit comme une fonction dans le fichier sys/ioctl.ph :
require 'sys/ioctl.ph';
$size = pack("L", 0); ioctl(FH, FIONREAD(), $size) or die "Couldn't call ioctl: $!\n"; $size = unpack("L", $size);
Si h2ph n'a pas été installé, ou s'il ne fonctionne pas pour vous, il est possible d'utiliser grep sur les fichiers directement :
% grep FIONREAD /usr/include/*/* /usr/include/asm/ioctls.h:#define FIONREAD 0x541B
Ou écrivez un petit programme C, en utilisant l'éditeur des champions :
% cat > fionread.c #include <sys/ioctl.h> main() { printf("%#08x\n", FIONREAD); } ^D % cc -o fionread fionread.c % ./fionread 0x4004667f
Puis, câblez la valeur, en laissant les problèmes de portage comme exercice à votre successeur.
$FIONREAD = 0x4004667f; # XXX: depend du système d'exploitation
$size = pack("L", 0); ioctl(FH, $FIONREAD, $size) or die "Couldn't call ioctl: $!\n"; $size = unpack("L", $size);
FIONREAD impose un descripteur connecté à un canal (stream), ce qui signifie qu'il fonctionne bien avec les prises (sockets), tubes (pipes) et terminaux (tty), mais pas avec les fichiers.
tail -f
en perl ?Essayez d'abord :
seek(GWFILE, 0, 1);
La ligne seek(GWFILE, 0, 1)
ne change pas la postion courante, mais
elle efface toute indication de fin de fichier sur le descripteur, de
sorte que le prochain <GWFILE> conduira Perl à essayer de nouveau de
lire quelque chose.
Si cela ne fonctionne pas (cela demande certaines propriétés à votre stdio), alors vous pouvez essayer quelque chose comme :
for (;;) { for ($curpos = tell(GWFILE); <GWFILE>; $curpos = tell(GWFILE)) { # cherche des trucs, et mets-les quelque part } # attendre un peu seek(GWFILE, $curpos, 0); # retourne où nous en étions }
Si cela ne marche pas non plus, regardez du côté du module POSIX. POSIX définit la fonction clearerr(), qui peut ôter la condition de fin de fichier sur le descripteur. La méthode : lire jusqu'à obtenir une fin de fichier, clearerr(), lire la suite. Nettoyer, rincer, et ainsi de suite.
Il existe aussi un module File::Tail sur le CPAN.
dup()
sur un descripteur en Perl ?Voir open dans la page de manuel perlfunc pour obtenir divers moyens d'appeler open()
qui
pourraient vous convenir. Par exemple :
open(LOG, ">>/tmp/logfile"); open(STDERR, ">&LOG");
Ou même avec des descripteurs numériques :
$fd = $ENV{MHCONTEXTFD}; open(MHCONTEXT, "<&=$fd"); # comme fdopen(3S)
Noter que «<&STDIN» donne un clone, mais que «<&=STDIN» donne un alias. Cela veut dire que si vous fermez un descripteur possédant des alias, ceux-ci deviennent indisponibles. C'est faux pour un clone.
Comme d'habitude, le traitement d'erreur est laissé en exercice au lecteur.
Cela devrait n'être que très rarement nécessaire, puisque la fonction
close()
de Perl n'est censée être utilisée que pour des choses
ouvertes par Perl, même si c'est un clone (dup) de descripteur
numérique comme MHCONTEXT ci-dessus. Mais si vraiment requis, vous
pourriez essayer :
require 'sys/syscall.ph'; $rc = syscall(&SYS_close, $fd + 0); # doit forcer une valeur numérique die "can't sysclose $fd: $!" unless $rc == -1;
Ou bien utilisez juste la caractéristique fdopen(3S)
de open()
:
{ local *F; open F, "<&=$fd" or die "Cannot reopen fd=$fd: $!"; close F; }
Ouille ! Vous venez de mettre un tab et un formfeed dans le nom du fichier. Rappelez-vous qu'à l'intérieur de doubles guillemets («\tel quel»), le backslash est un caractère d'échappement. La liste complète de telles séquences est dans Opérateurs apostrophe et type apostrophe dans la page de manuel perlop. Evidemment, vous n'avez pas de fichier appelé «c:(tab)emp(formfeed)oo» ou «c:(tab)emp(formfeed)oo.exe» sur votre système de fichiers DOS originel.
Utilisez soit des guillemets simples (apostrophes) pour délimiter vos
chaînes, ou (mieux) utilisez des slashes. Toutes les versions de DOS
et de Windows venant après MS-DOS 2.0 traitent /
et \
de la même
façon dans les noms de fichier, donc autant utiliser une forme
compatible avec Perl -- ainsi qu'avec le shell POSIX, ANSI C et C++,
awk, Tcl, Java, ou Python, pour n'en mentionner que quelques
autres. Les chemins POSIX sont aussi plus portables.
glob(«*.*»)
ne donne-t-il pas tous les fichiers ?Parce que, même sur les portages non-Unix, la fonction glob()
de Perl
suit la sémantique normale de complétion d'Unix. Il faut utiliser
glob("*")
pour obternir tous les fichiers (non cachés). Cela
contribue à rendre glob()
portable y compris sur les systèmes
ancestraux. Votre portage peut aussi inclure des fonctions de
globalisation propriétaires. Regardez sa documentation pour plus de
détails.
-i
écrit-il dans des fichiers protégés ? N'est-ce pas un bug de Perl ?Ce sujet est traité de façon complète et fastidieuse dans le «Far More Than You Ever Wanted To Know» disponible sur http://www.perl.com/CPAN/doc/FMTEYEWTK/file-dir-perms .
Pour résumer, apprenez comment fonctionne votre système de fichiers. Les permissions sur un fichier indiquent seulement ce qui peut arriver aux données dudit fichier. Les permissions sur le répertoire indiquent ce qui peut survenir à la liste des fichiers contenus dans ce répertoire. Effacer un fichier revient à l'ôter de la liste du répertoire (donc l'opération est régie par les permissions sur le répertoire, pas sur le fichier). Si vous essayez d'écrire dans le fichier, alors les permissions du fichiers sont prises en compte pour déterminer si vous en avez le droit.
Voici un algorithme tiré du Camel Book :
srand; rand($.) < 1 && ($line = $_) while <>;
Il a un énorme avantage en espace par rapport à la solution consistant à tout lire en mémoire. Une preuve simple par induction de son exactitude est disponible sur requête, au cas où vous en douteriez.
Le fait de dire
print "@lines\n";
joint les éléments de @lines
avec une espace entre eux. Si
@lines
valait ("little", "fluffy", "clouds")
, alors
l'instruction précédente afficherait :
little fluffy clouds
mais si chaque élément de @lines
était une ligne de texte, terminée
par une fin de ligne, ("little\n", "fluffy\n", "clouds\n")
, alors
elle afficherait :
little fluffy clouds
Si votre tableau contient des lignes, affichez les simplement :
print @lines;
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Cette traduction française correspond à la version anglaise distribuée avec perl 5.6.0. Pour en savoir plus concernant ces traductions, consultez http://perl.enstimac.fr/.
Raphaël Manfredi <Raphael_Manfredi@grenoble.hp.com>, Roland Trique <roland.trique@uhb.fr> (mise à jour).
Régis Julie <Régis.Julie@Cetelem.fr>, Gérard Delafond
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