perlpod - Le format Pod, la bonne vieille documentation |
perlpod - Le format Pod (plain old documentation), la bonne vieille documentation
Pod est un langage de balise, simple à utiliser pour écrire de la documentation pour Perl lui-même ainsi que pour les programmes Perl et les modules Perl.
Des traducteurs existent pour convertir le Pod vers différents formats comme le texte brut, le HTML, les pages man et d'autres encore.
Le langage Pod reconnait à la base trois sortes de paragraphes : les paragraphes ordinaires, les paragraphes de commande et les paragraphes verbatim.
La plupart des paragraphes d'une documentation sont des blocs de texte ordinaires, comme celui-ci. Il vous suffit de taper votre texte sans aucune marque particulière et avec une ligne vide avant et après. Lorsqu'il sera formaté, ce bloc subira une mise en forme minimale comme un redécoupage des lignes, problablement écrites dans une police à espacement proportionnelle, qui seront sans doute justifiées.
Dans les paragraphes ordinaires, vous pouvez utiliser des codes de
mise en forme pour le gras, l'italique, le style code
, les
liens et autres. Ces codes sont expliqués dans la section
Codes de mise en forme, ci-dessous.
Les paragraphes verbatim (mot pout mot) sont habituellement utilisés pour présenter des blocs de code ou d'autres bouts de texte qui ne requièrent aucune analyse, aucune mise en forme particulière et dont les lignes ne doivent pas être redécoupées.
Un paragraphe verbatim se distingue par son premier caractère qui doit être un espace ou une tabulation. (Et habituellement, chacune de ses lignes commence par des espaces ou des tabulations.) Il devrait être reproduit à l'identique, en supposant que les tabulations sont alignées sur 8 caractères. Il n'existe aucun code de mise en forme et, par conséquent, aucune possibilité de faire de l'italique ou quoi que ce soit d'autre. Un \ est \ et rien d'autre.
Un paragraphe de commande est utilisé pour spécifier des traitements spéciaux sur des parties du texte comme les titres ou les listes.
Tous les paragraphes de commande (qui ne font habituellement qu'une seule ligne) commencent par le caractère « = », suivi d'un identificateur, suivi d'un texte arbitraire que la commande peut utiliser de la façon qui lui plaît. Les commandes actuellement reconnues sont
=pod =head1 titre =head2 titre =head3 titre =head4 titre =over niveauindentation =item texte =back =beagin format =end format =for format =encoding type =cut
Voici en détail des explications pour chacune d'elles :
=head1 Texte du titre
=head2 Texte du titre
=head3 Texte du titre
=head4 Texte du titre
=head2 Attributs des objets
Le texte «Attributs des objets» est ici le titre. (Notez que les niveaux head3 et head4 sont des ajouts récents qui ne seront pas reconnus par de vieux traducteurs de Pod.) Le texte du titre peut utiliser des codes de mise en forme comme dans :
=head2 Valeurs possibles pour C<$/>
Ces codes sont expliqués dans la section Codes de mise en forme, ci-dessous.
=over niveauindentation
=item texte...
=back
=item texte...
vous pouvez utiliser des
codes de mise en forme comme par exemple :
=item Utilisation de C<$|> pour contrôler l'usage des tampons
Ces codes sont expliqués dans la section Codes de mise en forme, ci-dessous.
Notez aussi les quelques règles basiques suivantes pour bien utiliser les sections « =over » ... « =back » :
Si vous commencez par une puce ou par un numéro, continuez de même, puisque les traducteurs se basent sur le premier « =item » pour choisir le type de liste.
=cut
=cut
puis encore une ligne vide. Ceci informe Perl
(et les traducteurs Pod) que c'est à cet endroit que le code Perl
recommence. (La ligne vide avant le =cut
n'est pas techniquement
indispensable mais beaucoup de vieux traducteurs Pod en ont besoin.)
=pod
=pod
en elle-même ne sert pas à grand chose si ce n'est
de signaler à Perl (et aux traducteurs Pod) qu'une section Pod
commence à cet endroit. Une section Pod peut commencer par
n'importe quel paragraphe de commande. Une commande =pod
ne sert
donc qu'à indiquer une section Pod qui débute directement par un
paragraphe ordinaire ou un paragraphe verbatim. Par exemple :
=item trucs()
Cette fonction fait des trucs.
=cut
sub trucs { ... }
=pod
Souvenez-vous de vérifier son S<résultat :>
trucs() || die "Ne peux pas faire des trucs !";
=cut
=begin nomformat
=end nomformat
=for nomformat texte...
Une commande «=begin nomformat» puis quelques paragraphes et enfin une commande «=end nomformat» signifie que les paragraphes inclus sont réservés aux traducteurs comprenant le format spécial appelé nomformat. Par exemple :
=begin html
<hr> <img src="thang.png"> <p>Ceci est un paragraphe HTML</p>
=end html
La commande « =for nomformat texte... » indique que c'est uniquement ce paragraphe (le texte qui est juste après nomformat) qui est dans ce format spécial.
=for html <hr> <img src="thang.png"> <p>Ceci est un paragraphe HTML</p>
Les deux exemples ci-dessus produiront le même résultat.
La différence est qu'avec « =for », seul le paragraphe est concerné alors qu'entre le couple « =begin format » ... « =end format », vous pouvez placer autant de contenu que nécessaire. (Notez que les lignes vides après la commande =begin et avant la commande =end sont requises.)
Voici des exemples de l'utilisation de ceci :
=begin html
<br>Figure 1.<IMG SRC="figure1.png"><br>
=end html
=begin text
--------------- | foo | | bar | ---------------
^^^^ Figure 1. ^^^^
=end text
Parmi les noms de format actuellement connus pour être reconnus par les formateurs, on trouve « roff », « man », « latex », « tex », « text » et « html ». (Des traducteurs Pod peuvent en considérer certains comme synonymes.)
Le nom de format « comment » est pratique pour placer des notes (juste pour vous) qui n'apparaîtront dans aucune version mise en forme de la documentation Pod :
=for comment S'assurer que toutes les options sont documentées !
Quelques nomformats utilisent le préfixe :
(comme par exemple
=for :nomformat
ou =begin :nomformat
... =end :nomformat
)
pour indiquer que le texte ne doit pas être considéré comme brut mais
qu'il contient en fait du texte Pod (c.-à-d. contenant éventuellement
des codes de mise en forme) qui n'est pas à utiliser pour une mise
forme normale (c.-à-d. qui n'est pas un paragraphe normal mais
pourrait être utilisé, par exemple, comme note de bas de page).
=encoding codage
=encoding codage
le plus
tôt possible dans le document. Comme codage, utilisez l'un des noms
reconnus par le module Encode::Supported
. Exemples :
=encoding utf8
=encoding koi8-r
=encoding ShiftJIS
=encoding big5
N'oubliez pas, en utilisant une commande, que cette commande se termine à la fin de son paragraphe, pas à la fin de sa ligne. D'où dans les exemples ci-dessus, les lignes vides que vous pouvez voir après chaque commande pour terminer son paragraphe.
Quelques exemples de listes :
=over
=item *
Premier item
=item *
Second item
=back
=over
=item Foo()
Description de la fonction Foo
=item Bar()
Description de la fonction Bar
=back
Dans les paragraphes ordinaires et dans certains paragraphes de commande, plusieurs codes de mise en forme (appelés aussi « séquences internes») peuvent être utilisés :
I<texte>
-- texte en italique
<> >> faites I<attention !>
) et
pour les paramètres (redo I<LABEL>
).
B<texte>
-- texte en grasUtilisé pour les options (l'option B<-n> de perl
), pour les
programmes (certains systèmes proposent B<chfn> pour ça
),
pour mettre en évidence (faites B<attention !>
) et autres
(cette propriété s'appelle B<l'autovivification>
).
C<code>
-- du code
<> >> C<gmtime($^T)>
)
ou quelque chose liée à l'ordinateur (C<drwxr-xr-x>
).
L<nom>
-- un hyperlien
<> >> texte
, nom
et section
ne peuvent pas contenir les caractères
'/' et '|' et les caractères '<' ou '>' doivent pouvoir s'associer.
L<nom>
Lien vers une page de documentation Perl (par exemple
L<Net::Ping>
). Notez que nom
ne devrait pas contenir
d'espaces. Cette syntaxe est aussi utilisé occasionnellement pour
faire référence aux pages de manuel UNIX comme dans
L<crontab(5)>
.
L<nom/"section">
ou L<nom/section>
Lien vers une section particulière d'une autre page de
documentation. Par exemple L<perlsyn/"Boucles for">
.
L</"section">
ou L</section>
ou L<"section">
Lien vers une section particulière de ce même document. Par exemple
L</"Méthodes objets">
.
Une section débute par un titre ou un item. Par exemple,
L<perlvar/$.>
ou L<perlvar/"$.">
seront tous
deux liés à la section qui débute par =item $.
dans perlvar. Et
L<perlsyn/Boucles for>
ou L<perlsyn/"Boucles
for"E<gt>
sont tous deux liés à la section débutant par =head2
Boucle for
« dans perlsyn.
Pour contrôler le texte affiché comme lien, vous pouvez utiliser
L<texte|...>
comme dans :
L<texte|nom>
Lié ce texte à la page de documentation dont le nom est fourni. Par
exemple L<Messages d'erreurs de Perl|perldiag>
.
L<texte|nom/"section">
ou L<texte|nom/section>
Lié ce texte à la section de la page de documentation dont le nom est
fourni. Par exemple L<Instructions SWITCH|perlsyn/"BLOCs de base
et instruction switch"E<gt>
.
L<texte|/"section">
or L<texte|/section>
ou L<texte|"section">
Lié ce texte à la section de ce même document. Par exemple L<les
différents attributs|/"Données membres"E<gt>
Ou vous pouvez lier une page web :
L<scheme:...>
Lien vers un URL absolu. Par exemple
L<http://www.perl.org/>
. Mais notez que, pour différentes
raisons, il n'existe pas de syntaxe du genre
L<text|scheme:...>
.
E<entité>
-- un caractère nommé
<> >> &foo;
.
E<lt>
-- un < littéral (plus petit que)
E<gt>
-- un > littéral (plus grand que)
E<verbar>
-- un | littéral | (barre verticale)
E<sol>
-- un / littéral (barre oblique)
Les quatre codes ci-dessus sont optionnels sauf s'ils sont utilisés à
l'intérieur d'un autre de code de mise en forme, en particulier
L<...>
ou lorsqu'ils sont directement précédés d'une lettre
majuscule.
E<htmlentité>
Quelques entités HTML non numériques telle que E<eacute>
,
qui signifie la même chose que é
en HTML -- c.-à-d. un e
minuscule avec un accent aigu.
E<nombre>
Le caractère ASCII/Latin-1/Unicode dont le code est le nombre. Le
préfixe «0x» indique que nombre est en hexadécimal comme dans
E<0x201E>
. Le préfixe «0» indique que le nombre est en
octal comme dans E<075>
. Sinon, le nombre est considéré
en décimal comme dans E<181>
.
Notez que les vieux traducteurs Pod peuvent ne pas reconnaitre l'octal
et l'hexadécimal et que de nombreux traducteurs ne savent pas
présenter correctement les caractères dont le code est supérieur à
255. (Certains traducteurs peuvent même choisir un compromis pour
présenter les caractères Latin-1, en présentant un simple «e» à la
place de E<eacute>
.)
F<nomfichier>
-- utilisé pour un nom de fichier
<> >> F<.cshrc>
S<texte>
-- texte contenant des espaces non sécables
<> >> S<$x ? $y : $z>
.
X<nom de sujet>
-- une point d'entrée d'index
<> >> X<URL absolu>
Z<>
-- un code de mise en forme nul (sans effet)
<> >> NE<lt>3
» (pour «N<3»), vous pourriez écrire
«NZ<><3
» (le code «Z<>» sépare le «N» et le
«<» afin qu'ils ne soient pas considérés comme le début d'une
(hypothétique) séquence «N<...>»).
La plupart du temps, un simple couple inférieur/supérieur suffira pour
délimiter le début et la fin de votre code de mise en forme. Mais il
se peut que vous ayez besoin de placer un symbole supérieur (un signe
« plus grand que », '>') dans un code de mise en forme. C'est
très courant lorsqu'on souhaite présenter un extrait de code avec une
police différente du reste du texte. Comme d'habitude en Perl, il y a
plusieurs moyens pour le faire. Le premier consiste tout simplement à
utiliser l'entité « plus grand que » via le code de mise en
forme E
:
C<$a E<lt>=E<gt> $b>
Ce qui produira : $a <=> $b
.
Un moyen plus lisible et probablement plus «brut» est d'utiliser de délimiteurs qui n'imposent pas de codage spécial pour un simple «>». Les traducteurs Pod proposent cela en standard depuis perl 5.5.660 via les doubles délimiteurs («<<» et «>>») qui peuvent être utilisés si et seulement si il y a un espace après le délimiteur ouvrant et un espace avant le délimiteur fermant !. Par exemple :
C<< $a <=> $b >>
En fait, vous pouvez utiliser le nombre d'inférieurs et de supérieurs que vous souhaitez tant qu'il y en a autant dans le délimiteur ouvrant que dans le délimiteur fermant et si vous vous assurez qu'un espace suit immédiatement le dernier « < » > du délimiteur ouvrant et qu'un autre espace précède immédiatement le premier « » >> du délimiteur fermant (ces espaces seront ignorés). Les exemples suivants fonctionneront donc aussi :
C<<< $a <=> $b >>> C<<<< $a <=> $b >>>>
Et ils signifient exactement la même chose que :
C<$a E<lt>=E<gt> $b>
Prenons un autre exemple : supposons que vous voulez présenter
l'extrait de code suivant dans un style C<>
(code) :
open(X, ">>thing.dat") || die $! $foo->bar();
Vous pourrez le faire comme cela :
C<<< open(X, ">>thing.dat") || die $! >>> C<< $foo->bar(); >>
qui est certainement plus facilement lisible que l'ancien méthode :
C<open(X, "E<gt>E<gt>thing.dat") || die $!> C<$foo-E<gt>bar();>
Tout cela est actuellement accepté par pod2text (Pod::Text), pod2man (Pod::Man) et tout autre traducteur pod2xxx et Pod::Xxxx qui utilise Pod::Parser version 1.093 ou supérieure.
L'objectif est la simplicité d'utilisation, pas la puissance
expressive. Les paragraphes ont l'air de paragraphes (des blocs) pour
qu'ils ressortent visuellement, et on peut les faire passer facilement
à travers fmt
pour les reformater (c'est F7 dans ma version de
vi ou Esc-Q dans ma version de emacs). Je voulais que le
traducteur laisse les '
, les `
et les "
tranquilles en mode
verbatim pour que je puisse copier/coller ces paragraphes dans un
programme qui marche, les décaler de 4 espaces, et l'imprimer, euh,
mot pour mot. Et probablement dans une fonte à chasse fixe.
Le format Pod est certainement insuffisant pour rédiger un livre. Pod
essaie juste d'être un format infaillible qui puisse servir de source
pour nroff, HTML, TeX et autres langages de balises, lorsqu'ils sont
utilisés pour de la documentation en ligne. Des traducteurs existent
pour pod2text, pod2html, pod2man (c'est pour nroff(1)
et
troff(1)), pod2latex et pod2fm. D'autres encore sont disponibles
sur CPAN.
Vous pouvez inclure de la documentation Pod dans vos scripts et vos modules Perl. Commencez votre documentation par une ligne vide puis une commande « =head1 » et terminez-la par une commande « =cut » et une ligne vide. Perl ignorera le texte en Pod. Regardez n'importe lequel des modules fournis en standard pour vous servir d'exemple. Si vous souhaitez mettre votre Pod à la fin du fichier, et si vous utilisez un __END__ ou un __DATA__ comme marque de fin, assurez-vous de mettre une ligne vide avant votre première commande Pod.
__END__
=head1 NAME
Time::Local - efficiently compute time from local and GMT time
Sans cette ligne vide avant =head1
, de nombreux traducteurs ne
reconnaitront pas =head1
comme le début d'une section Pod.
La commande podchecker permet de vérifier le respect de la syntaxe Pod. Par exemple, elle vérifie les lignes entièrement blanches dans les sections Pod ou les commandes et les codes de mise en forme inconnus. Vous pouvez aussi passer votre document au travers d'un ou plusieurs traducteurs Pod et vérifier le résultat (en l'imprimant si besoin est). Certains problèmes rencontrés peuvent être liés à des bogues des traducteurs. À vous de décider si vous voulez les contourner ou non.
Si vous êtes plus à votre aise en rédigeant du HTML que du Pod, vous pouvez rédiger votre documentation en HTML simple puis la convertir en Pod grâce au module expérimental Pod::HTML2Pod (disponible sur CPAN) et enfin vérifier le code obtenu. Le module expérimental Pod::PXML peut aussi être utile. De nombreux traducteurs Pod ont absolument besoin d'une ligne blanche avant et après chaque commande Pod (commande =cut y compris). Quelque chose comme ça :# - - - - - - - - - - - - =item $firecracker->boom()
This noisily detonates the firecracker object. =cut sub boom { ...
...amènera ces traducteurs Pod à ignorer totalement la section Pod.
À la place, préférez quelque chose comme ceci :
# - - - - - - - - - - - -
=item $firecracker->boom()
This noisily detonates the firecracker object.
=cut
sub boom { ...Certains traducteurs Pod anciens ont absolument besoin de paragraphes (incluant les paragraphes de commande comme «=head2 Fonctions») séparés par des lignes complètement vides. Si vous avez des lignes apparament vides mais contenant en fait des espaces, elles ne seront pas reconnues comme séparateurs par ces traducteurs et provoqueront peut-être de mauvaises mises en forme. Des traducteurs Pod anciens ajoutent quelques mots autour de certains liens L<> de telle manière que
L<Foo::Bar>
deviendra par exemple «the Foo::Bar manpage». Vous ne pouvez donc pas
écrire des choses telles que la documentation L<bidule>
si
vous voulez que le résultat reste compréhensible. À la place, écrivez
la documentation L<bidule|bidule>
ou L<la
documentation
bidule|bidule>
pour contrôler l'apparence du lien.
Un texte qui dépasse la 70e colonne dans un bloc verbatim peut être
arbitrairement coupé par certains traducteurs.
perlpodspec, POD: documentation intégrée dans la page de manuel perlsyn, perlnewmod, la page de manuel perldoc, pod2html, pod2man, podchecker.
Larry Wall, Sean M. Burke
Cette traduction française correspond à la version anglaise distribuée avec perl 5.8.8. Pour en savoir plus concernant ces traductions, consultez http://perl.enstimac.fr/.
Traduction initiale : Roland Trique <roland.trique@free.fr>. Mise à jour : Paul Gaborit <paul.gaborit at enstimac.fr>.
Gérard Delafond
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